Mise à jour du 29 mars 2004

La Passion du Christ

Une démonstration par l'absurde en anglais

Sur le film

Sur le film

Source : Lamed.fr

L'auteur : le rabbin Benjamin Blech est professeur de Talmud à Yeshiva University (New-York) et il a été pendant 37 ans rabbin de la congrégation "Young Israel" à Oceanside. Il a publié de nombreux ouvrages, dont: "Comprendre le Judaïsme".

 

" Eh bien", me demande-t-on, "avez-vous finalement vu le film ?"

La réponse est à la fois affirmative et négative. Oui, j'ai assisté à une projection de "La Passion du Christ", et j'ai regardé l'écran aussi longtemps que j'ai pu, mais lorsque les scènes de torture franchement sadiques m'ont rendu malade physiquement, j'ai fermé les yeux. J'avais pourtant été dûment prévenu par les critiques du caractère sanguinolent du film, une version des Evangiles digne du marquis de Sade, "une pure invention masochiste répugnante, un assassinat en direct, prenant le sacré comme alibi", selon Léon Wieseltier, le directeur littéraire de "The New Republic". Et pourtant je n'étais pas du tout préparé à ce que j'allais voir.

 

Comme le film se terminait enfin et que les lumières se rallumaient dans la salle, ma voisine, que je ne connaissais absolument pas, se tourna vers moi et me demanda si j'avais aimé le film. Je n'étais pas d'humeur à entamer une discussion théologique et je lui répondis simplement que j'avais été choqué par une telle violence. "Vous devez être Juif" me répondit-elle.

Sur le moment, je pris cela pour un compliment. Elle avait probablement voulu dire que j'avais réagi selon la sensibilité juive qui a en horreur les effusions de sang. Mais le ton de sa voix et les propos qu'elle ajouta me firent comprendre quel était le vrai problème posé par ce film qui a déjà suscité un nombre d'articles de presse sans précédent, et fait d'ores et déjà l'objet d'un véritable culte. "Les Juifs vont toujours trouver à redire à un récit qui dit la vérité au sujet de notre Seigneur", dit-elle.

Et là, j'ai compris. Comment expliquer que les gens viennent en masse, accompagnés tranquillement de leurs enfants, contempler des images de cauchemar ? Comment une société américaine qui s'offusque de la vision fugitive d'un sein (N.d.T.: celui de Janet Jackson) au cours du Super Bowl, peut-elle rester indifférente en assistant pendant 90 minutes à un spectacle d'une cruauté inimaginable?Le génie de Mel Gibson c'est d'avoir axé le marketing du film sur l'aspect "expérience spirituelle", le faisant ainsi passer pour une ¦uvre d'art sacré alors qu'il s'agit d'une production hollywoodienne.

La réponse ? Les Américains ont un profond respect pour la religion et le génie de Mel Gibson c'est d'avoir axé le marketing du film sur l'aspect "expérience spirituelle", le faisant ainsi passer pour une ¦uvre d'art sacré alors qu'il s'agit d'une production hollywoodienne se cachant derrière le bois de la croix. Il s'élève au-dessus de toute critique car la salle de cinéma est devenue une cathédrale, et vous, spectateurs, avez le privilège (tout comme les invités choisis parmi les membres des églises évangélistes qui ont pu, depuis deux mois assister aux avant-premières réservées "aux fidèles") d' entendre la parole de Dieu.

Ne soyez pas dégoûté par l'hémoglobine et le"gore" (ou même en voyant un corbeau arracher l'¦il d'un des deux larrons sur une croix voisine de celle de Jésus, une pure invention de scénariste) car Gibson a réussi à faire croire que son "Mel O'Drame", c'est tout simplement la Bible, et qu'aller voir ce film en famille est comparable, sur le plan spirituel, à la messe du dimanche matin

Si vous émettez le moindre désaccord sur cette "Passion", vous serez catalogué par de nombreuses personnes, non pas comme étant anti-Gibson, mais comme étant anti-Dieu, un incroyant qui n'a même pas le droit de s'exprimer car c'est, à l'évidence, un hérétique.

Mais, d'après moi, la vérité la plus importante qu'il faut proclamer, c'est que ce film n'est pas le Nouveau Testament, que la voix de Gibson n'est pas la voix de Dieu et que les Juifs du film ne sont pas les Juifs de la doctrine de l'Eglise.

Les critiques juifs de "La Passion" doivent faire très attention, ainsi que certains l'ont justement fait remarquer, à ne pas commenter la doctrine chrétienne. Il ne nous appartient pas de dire aux autres ce en quoi ils doivent croire. Mais lorsque Gibson dit à Diane Sawyer :"Les critiques qui ont un problème avec moi, ce n'est pas réellement avec moi ou avec le film qu'ils ont un problème, c'est avec les Evangiles", le moins qu'on puisse dire, c'est que ses propos ne reflètent pas la vérité évangélique. Ce sont, en effet, les intellectuels chrétiens qui prennent Gibson à partie pour avoir manipulé les Evangiles, sur lesquels il dit s'appuyer, et avoir fabriqué un récit déformé et incomplet; pour avoir inventé des épisodes qui n'apparaissent dans aucun des Evangiles et pour avoir incorporé, en les faisant passer comme conformes au Nouveau Testament, les visions de deux religieuses des 17ème et 18ème siècles.

Un groupe de responsables chrétiens, non-Juifs (voir le "New-Tork Times" du 25 Février) a déclaré que le film "s'écartait de manière bizarre du récit des Evangiles... et est d'une violence choquante".Ainsi que le révérend Philippe Blackwell le résume : "Mel Gibson dit qu'il s'agit d'une interprétation littérale. C'est faux. C'est l'interprétation de Mel Gibson".

Quant à la manière dont les Juifs sont traités dans ce film, il est essentiel pour nous de rappeler que Gibson n'a ni le droit ni l'autorité morale de s'exprimer au nom de l'Eglise.

Les avis les plus différents s'expriment sur la question de savoir si "La Passion " est un film anti-sémite. La discussion fait rage et ne suit pas toujours les préjugés traditionnels des spectateurs. Certains Juifs sont satisfaits de voir les Romains désignés comme étant les véritables bourreaux. Certains Chrétiens sont mal à l'aise en voyant la populace juive exiger la crucifixion de Jésus d'un Ponce Pilate manifestement réticent. Ce qui est inquiétant dans cette discussion c'est la haine sous-jacente qui menace de submerger tout dialogue, une conséquence fâcheuse de l'affirmation de Gibson d'avoir eu "l'aide du Saint-Esprit" pour dépeindre la réalité, ce qui place son film au-dessus de toute critique.

La s¦ur Mary Boys, professeur au Séminaire de l'Union Théologique de New-York, qui faisait partie d'un groupe "ad hoc" à qui l'on avait soumis une première version du scénario, avait déclaré publiquement que cela pourrait ranimer l'antisémitisme. Résultat ? La s¦ur Boys a rapporté que non seulement Gibson était furieux, mais que, depuis que le groupe a émis ces critiques, elle et d'autres membres du groupe se sont vus attaqués par les supporters du film et accusés d'être "une bande de soi-disant érudits, ennemis du Christ, dupes de Satan, et autres qualificatifs que la politesse m'interdit de rapporter ici". On peut en déduire que s'attaquer à la version de Gibson, c'est s'attaquer à Dieu lui-même.

Mais en vérité, l'Eglise est du côté de la s¦ur Boys. Pour les Juifs qui se servent de ce film pour se conforter dans leur conviction que les Chrétiens haïront toujours les Juifs, Gibson a perpétré un crime impardonnable qui réduit à néant l'un des plus remarquables actes de repentance religieuse collective de l'histoire. Le concile Vatican II a reconnu la culpabilité de l'Eglise pour avoir, pendant près de 2000 ans, rendu les Juifs responsables de la mort de Jésus. Ni les Juifs de cette génération, ni ceux des générations à venir ne sont en rien coupables de déicide a conclu le concile. En 1988, leVatican a publié les "Critères d'évaluation pour des adaptations de la Passion", qui comportent une liste de neuf recommandations que toute future mise en scène du Mystère de la Passion doit utiliser comme guide. Le film de Gibson ne tient compte d'aucune de ces recommandations.

Blâmer "les Goyim" au lieu de Gibson, c'est, pour les Juifs, ignorer le progrès incroyable qui a eu lieu dans les relations interconfessionnelles. Le pape Jean-Paul II vient d'accueillir le grand-rabbin ashkénaze d'Israël en le saluant comme "mon frère aîné". Il a condamné l'antisémitisme comme étant "un péché non seulement contre l'Eglise, mais contre l'humanité". Nous ne sommes plus à l'époque des pogromes et des Croisades approuvés par le monde chrétien et nous ne laisserons pas un mensonge malveillant nous rendre aveugles à ce qui est un tournant théologique de l'histoire.Le dommage risque d'atteindre ceux qui vont croire que le bain de sang et les tortures atroces que Gibson donne à voir, vont de pair avec le sentiment religieux authentique.

"La Passion" est un film qui devrait faire réfléchir les Chrétiens, et pas uniquement parce qu'il est infidèle à la doctrine de l'Eglise. C'est de la pornographie qui voudrait se faire accepter sous couvert d'inspiration; c'est de la violence dévoyée au service de la vénération et de l'amour; c'est le message de Jésus résumé non par les enseignements de sa vie, mais par l'horreur de sa mort. Ainsi que Peter Rainer le dit si bien : "Le risque véritable ne concernera pas, je crois, le domaine des relations entre Juifs et Chrétiens, du moins aux Etats-Unis. Les antisémites n'ont pas besoin de prétexte pour être antisémites. Mais le dommage risque d'atteindre ceux qui vont croire que le bain de sang et les tortures atroces que Gibson donne à voir, vont de pair avec le sentiment religieux authentique.

Le message est également important pour nous. Les Juifs qui ont été perturbés par le film ont concentré leurs attaques presqu'uniquement sur son antisémitisme implicite. Mais ce Nouveau Testament "à la Gibson" a un autre but. La compagnie de production considère qu'elle tient là "peut-être la meilleure occasion depuis 2000 ans d'aller vers les gens", et projette de le diffuser dans le monde entier, à l'intention des "incroyants". Nous serons bientôt submergés par "la Bonne Nouvelle" du salut pour toute l'humanité "grâce au sang de Jésus". "La Passion" est passionnément intéressée par la conversion de ceux qui ne sont pas encore persuadés que la crucifixion est notre seul espoir de pardon.En fin de compte, "La Passion" ne concerne pas les Juifs, car nous rejetons l'idée même que Dieu puisse être torturé, puisse hurler de douleur, et finalement mourir.

Notre meilleure réponse à cet effort missionnaire de Hollywood, c'est peut-être de nous tourner vers nous-mêmes et de mieux apprécier la beauté de notre propre foi. Nous devons nous servir de cette occasion pour dire que, pour les Juifs, la responsabilité individuelle est la seule voie qui mène au paradis; que nous ne croyons pas que quelqu'un puisse mourir pour nos péchés, ni que Dieu puisse demander, pour s'apaiser, la mort de Son fils. En fin de compte, "La Passion" ne concerne pas les Juifs, car nous rejetons l'idée même que Dieu puisse être torturé, puisse hurler de douleur, et finalement mourir. Les Chrétiens, mais aussi de trop nombreux Juifs non pratiquants, ne comprennent pas le grand problème théologique que nous avons avec un film qui, d'un point de vue juif, déforme la définition même de Dieu et la relation que nous avons avec Lui.

J'ai rencontré, voici plusieurs années, Ernest Hemingway. Au cours d'une conversation très ouverte, le lauréat du Prix Pulitzer me confia qu'il y avait, dans le Judaïsme, quelque chose qu'il admirait plus que dans tout autre religion. "D'après ce que j'ai compris" me dit-il,"le Judaïsme, contrairement au Christianisme dans lequel j'ai été élevé, est une religion de vie, et pas une religion de mort".

Cette pensée pleine de justesse, est la meilleure raison que nous puissions invoquer pour justifier le fait que nous ne pouvons pas adhérer à un film qui a choisi d'illustrer une agonie de neuf heures. "Tu choisiras la vie", voilà le message qui est au c¦ur de notre religion. Un film qui célèbre la mort, produit sous le label "Icon Films" ne peut que me faire regretter, en tant que Juif, que Gibson ne se soit pas attaché à l'interdit biblique du Deuxième Commandement: "Tu ne te feras pas d'images"!


Démonstration par l'absurde

Source : Copied from a Hindu American website debating Mel's "masterpiece"

From: Julio Dickstein
Sent: Friday, March 19, 2004
A propos of Mel Gibson's "Passion" : Interesting and different approach

I do not know whether Mel Gibson is an anti-Semite or not. All I know is that The Passion of the Christ brings up many important religious and historic questions for individuals to consider.

Most importantly, I was shocked that Mel Gibson had Jews in a movie set in a period two thousand years ago. Why, for at least one hundred years, the Arabs and Moslems have been telling the world that the Jews don't come from Israel and have never lived there. They have been telling everyone who will listen that the so-called "Palestinians," or Arab inhabitants of the Land of Israel, are the genuine inhabitants of Israel and that the Jews are nothing more than foreign invaders, or as they like to call them, "colonialists."

Furthermore, the movie is completely bereft of any Arabs, who, after all, have been the real inhabitants of the Land of Israel since time immemorial. How could this be? Strangely, there is not one shot of the Al-Aqsa mosque or discussion of it in the entire film. This must be an oversight, as it has always been there and the Temple Mount is a Jewish fabrication The absence of Arabs in the story of Jesus is an important omission that! must be questioned. After all, why would the Arabs want to be omitted from such an important part of their history?

If the Arab claim is true that they have always been the historic presence in "Palestine," as the world body has readily accepted (since they are de facto forcing the creation of an Arab Palestinian state), it raises important questions about the story of Jesus, the origin of the Jews and the very foundations of Western civilization

Let us examine the Arab claim that the Jews do not originate from the Land of Israel and have never lived there. If this is so, then thousands of years of world history have been recorded incorrectly. This poses an epistemological challenge of momentous proportion to history and Judeo-Christian belief. And most importantly, if the Arabs are right, it renders Mel Gibson's movie nothing more than a fanciful tale and erroneous in conception.

If the Jews do not originate from Israel and never lived there until their sudden! invasion around the turn of the Twentieth Century, then Jesus could not have been Jewish, nor could he have been killed by Jews, as the Gospels claim. According to the Arab point of view, they have been the main inhabitants of Israel since the dawn of time. Therefore, if this is true, either Jesus was an Arab or he never lived in Israel. If Jesus was a Jew and the story unfolded as described, then it must have happened somewhere else, like Babylonia, and then later transposed to the Land of Israel by the writers of the Gospels in an attempt to refute the existence of the true Arab inhabitants of Israel. Proof of a vast Jewish conspiracy would be exposed.

If, however, Jesus' crucifixion indeed happened in Jerusalem, then perhaps the story has a problem in that it tells of Jesus as having been born of a Jewish mother, because Jews never lived in Israel. In this version, Jesus was born of Mary, an ancestor of Palestinian Arabs, steeped in early Islamic traditions, although inexp! licably the religion of Islam was not created for another thousands years. Equally baffling is Jesus' direct references to Judaic teachings and reference to the Jewish concept of God. This version obviously requires a leap of faith, but one I'm sure many would be willing to take.

Now, if we are to accept that the Jews never lived in Israel and Jesus was not a Jew, but an Arab, then it must be the case that the Jews had nothing to do with the crucifixion of Jesus. Firstly, they never lived there, so it would have been impossible for them to have convened a court there to pass judgment on his activities. The only way the version in the existing New Testament could have transpired is if the Jews had somehow convened a court and then sent it to Israel to pass judgment on a man who was not a Jew and preached in an Arab country under Roman dominion (perhaps, according to the Arabs, the Romans were never really in Israel either – another Jewish conspiracy!). Or perhaps, a court, ! not unlike the World Court in the Hague, was formed by the Jews to pass judgment on a case over which it had no jurisdiction. One thing this version does not explain is why the Arab inhabitants of Israel would submit to a foreign Jewish court's ruling over one of its inhabitants? Obviously, more research is required in this area.

Secondly, there could not have been shouting mobs of Jews present calling for Jesus' death, as Mel Gibson would have us believe. The only way this could have happened is if thousands of Jews were shipped to Israel from another country to watch the crucifixion and scream for Jesus' death. Maybe this was a mercenary mob that was sent on such excursions. They could have been shipped on Roman vessels from the Isle of Manhattan, a.k.a. "Hymietown," from whence Mr. Gibson's father would have us believe the Jews originate. (There is an account in Josephus of a Jewish mob being shipped to watch a concert of Jethro Tull at the Palladium.)

There is! another possibility: The story of Jesus is entirely an Arab story. Perhaps Jesus lived in Israel, but not as a Jew, as most accounts presume, but as an Arab in an Arab land. This being the case, it must have been an Arab court that passed judgment on Jesus and an Arab crowd that called for his crucifixion. According to this version, the Romans did the Arabs' bidding by crucifying Jesus. It was the Arabs who said, "May his blood be on us and that of our children."

Obviously, this version, the true version according to Islamist scholars, has tremendous ramifications. For thousands of years, the Jews have been blamed for the death of a man who was not even Jewish, nor had they any hand in his demise since they never lived in Israel. Like a character from a Kafka story, the Jews have been pursued through history for something they had nothing to do with.

According to the Arab version of history, it must have been the Arabs who put Jesus to death and Christianity emerged f! rom early Islamic theology. Therefore, all of Western civilization is based on the fallacy that Christianity emerged from Judaism. For thousands of years, Jews and Christians have been living a lie - there is absolutely no relationship between Judaism and Christianity. This conclusion will obviously have important ramifications for Western civilization. Christianity is really rooted in Islam, not Judaism, as we have erroneously been led to believe for the last two thousand years.

However, if this version, on the other hand, is not true, then there is an important picture that emerges.

The Arabs did not live in the Land of Israel at the time of Jesus' existence and were not even a noted presence by either Jewish or Roman historians. That means that in some period between the death of Jesus and the present day, the Arabs invaded a country that belonged to the Jews and built a mosque on the holiest site in all of Judaism and colonized the country.

If that is the cas! e, then someone has been perpetrating a big lie. If the story of Jesus "is as it was," it invalidates all Arab claims to the Land of Israel. It shows that the Jews lived in Israel and were indeed the original inhabitants and, de facto, have a claim to their indigenous homeland.

Mel Gibson's movie may have an unforeseen consequence; the Arab colonialists may realize that Israel is not the country of their origin. Perhaps, they might realize that it is they who are the colonists and that it's time for them to pack up and head back to the countries from which they originate - east of the Jordan River.

It might even be the right time to move the Al-Aqsa mosque to the place where it should be and correct an historic fallacy. After all, Mohammed died thousands of miles away from Jerusalem. The mosque should really be built where he died, since that is the place from which he assuredly ascended to heaven. That is, unless he astrally projected himself to Jerusalem to ascend t! o heaven for some inexplicable reason. Again, a giant leap of faith is required here.

It seems that Mel Gibson's' movie raises important epistemological and theological questions that must be answered. It reminds me of Pontius Pilate's famous jest to Jesus up on the cross, when he asked, "What is truth?" This questions seems more important than ever.

Either the Jews lived in Israel and are the indigenous people of that country or the Arabs did. Who's telling the truth? I don't know and certainly don't want to be the one to cast the first stone. All I know is a guy could get himself crucified for these kind of omissions.

 

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