Chronique du racisme ordinaire
Sur cette page, les articles sont classés par ordre chronologique inverse : du plus récent au plus lointain (en fonction de la date à laquelle je l'ai reçu).
Les Coréens des Etats-Unis choqués par un livre antisémite
Mise en avant du DVD du spectacle de Dieudonné dans les FNAC
Léger reflux des actes racistes et antisémites au dernier trimestre 2004
Rappel : ce que nous avons pu lire dans la presse française
EUROPALESTINE, DANGER ABSOLU par Michel Gurfinkiel
Article de l'AFP sur l'agression d'Epinay
Shirel agressée alors qu'elle chantait pour lopération pièces jaunes
Octobre et novembre 2003 en France
Sarcelles, des appartements de familles juives cibles de tir
Ce que les Français n'ont pas le droit de savoir !
La synagogue indésirable à la BNP
Dans Ivry ma ville de décembre 2001
Interruption du discours de Laurent Cathala député et maire (PS) de Créteil (Val-de-Marne) sous les huées, lors d'une manifestation contre l'antisémitisme organisée au centre communautaire.
La surprise du 21 avril 2002 et pourquoi nous avons voté Chirac
Le Paon honnête ? Les preuves que non
Les Coréens des Etats-Unis choqués par un livre antisémite
Source : Yahoo du 25 février 2007
LOS ANGELES (AP) - Des caricatures antisémites publiées dans un livre d'une collection coréenne à succès ont choqué les Coréens installés aux Etats-Unis, qui prévoient de manifester leur inquiétude auprès de l'éditeur de l'ouvrage.
Dans une des bandes dessinées du livre, un homme grimpe sur une colline et finit par être arrêté par un mur frappé d'une étoile de David et d'un panneau "stop". La traduction commente: "le dernier obstacle vers le succès est toujours une forteresse appelée juifs." "Les médias américains sont la voix des juifs", dénonce une autre page.
"Je n'ai pas de mot pour décrire l'outrage que je ressens", a simplement commenté Yohngsohk Choe, co-président du Mouvement patriotique américano-coréen, basé aux Etats-Unis. Le groupe a rencontré des responsables de la communauté juive cette semaine et le rabbin Abraham Cooper, du Centre Simon Wiesenthal, se rendra en Corée le 15 mars pour évoquer ce sujet.
Le livre, écrit par Lee Won-bok, un professeur d'université sud-coréen, a été publié dans une série à succès qui se donne pour but de sensibiliser les jeunes lecteurs aux pays étrangers. Plus de 10 millions d'ouvrages de cette série ont déjà été vendus.
Eun-Ju Park, directrice générale des éditions Gimm-Young, a assuré dans un courrier électronique que l'auteur du livre avait présenté ses excuses à un dirigeant de la communauté coréenne aux Etats-Unis. Elle a affirmé qu'elle se pencherait sur l'ouvrage pour "corriger ce qui doit être corrigé". AP
Les chiffres 2006 : Antisémitisme: hausse de 45% des agressions physiques en 2006 selon le Crif
Source : Yahoo du 26 février 2007
PARIS (AFP) - Le Crif a fait état lundi, dans un communiqué, d'une forte hausse des actes antisémites en 2006, jugeant que "l'aspect essentiel et le plus inquiétant" réside dans une "augmentation de 45% des agressions physiques" contre les personnes.
Notant que les actes antisémites ont reculé de 21% au dernier trimestre 2006, "tendance à la baisse" qui s'est maintenue en janvier 2007, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) voit l'avenir comme "incertain", eu égard aux "aléas qui pèsent sur l'actualité", et estime ainsi que "la vigilance doit demeurer entière".
Le Crif rappelle que le "Service de protection de la communauté juive (SPCJ) opère un rencensement des actes antisémites sur la base des appels téléphoniques passés sur le numéro vert, complétée par un échange d'informations avec le ministère de l'Intérieur".
Ainsi, en 2006, le SPCJ a enregistré 213 actions (contre 134 en 2005) soit une hausse de 40%, 158 menaces (contre 148 en 2005) soit une hausse de 7%, 371 actes (contre 300 en 2005) soit une hausse globale de 24%".
"L'aspect essentiel et le plus inquiétant qui se dégage des chiffres concerne ceux des actes, actions et menaces contre les personnes qui sont à l'évidence les cibles premières de l'antisémitisme", note le Crif qui ajoute: "on observe une augmentation de 45% des agressions physiques qui passent entre 2005 et 2006 de 77 à 112 et une hausse de 71% des insultes qui passent quant à elles de 48 à 82". Pour le Crif, "cette tendance s’inscrit d’ailleurs dans celle de la hausse des violences contre les personnes, évoquée à propos des statistiques générales de la délinquance".
"Dans ce recensement, la forte augmentation des violences est relativement compensée par une certaine stabilité des menaces qui permet de maintenir le taux global d’augmentation à 24%", poursuit le Crif, qui souligne toutefois: "nous ne pouvons nous limiter à ce constat car un tag antisémite et une agression physique ne sauraient être tenus pour équivalents en termes de gravité".
Le Crif rappelle que "le début de l’année 2006 a été dramatiquement marqué par l’assassinat d’Ilan Halimi. Mois après mois, la courbe annuelle a fait apparaître une hausse très nette des violences durant les mois de février et mars que nous interprétons comme des répercussions par sorte de mimétisme de cette affaire".
Il juge par ailleurs que "les semaines de guerre entre Israël et le Hezbollah (guerre du Liban, ndlr) ont provoqué pendant l’été une augmentation des menaces qui s’est poursuivie pour se fondre dans une augmentation générale des actes en septembre et en octobre, mois de fêtes pendant lesquels la communauté juive est plus visible et le cas échéant ciblée".
Ainsi "la tension n’est redescendue qu’en décembre, comme c’est d’ailleurs le cas chaque année".
Selon le Crif "les actes antisémites sont commis parfois avec une réelle détermination, parfois par simple opportunité" selon une "courbe aléatoire", de sorte que "des mois sans actualité particulière peuvent rester chargés en termes de violence antisémite", dénotant ainsi "une sorte de +bruit de fond+ constant".
S'agissant des agressions physiques, le Crif relève "une importante quantité de faits violents à l’encontre de mineurs ou de jeunes", le mobile antisémite ne faisant "aucun doute dans la quasi-totalité des cas" et aggravant parfois "le mobile crapuleux".
Mise en avant du DVD du spectacle de Dieudonné dans les FNAC
Source lettre de Monsieur Norbert LIPSZYC du 12 juillet 2005.
Note
de la webmestre : cette lettre est publiée dans cette rubrique et non dans le
livre d'or car elle est informative. La plus longue partie reprend des
passages du spectacle : voilà ce qui se dit sur certaines scènes
francophones.
C’est
grave !!
85
FNAC ont mis en avant le DVD de Dieudonné (tête de gondole entrée des
magasins) juste au début des vacances scolaires. Il faut réagir et écrire.
S’il
n’y a pas de réaction, on pourrait menacer de leur rende la carte FNAC !!
geste ô combien symbolique
Par
courrier : Monsieur François PINAULT, PDG FNAC, Fax :
01 45 64 64 12, 67 Bd du Général Leclerc, 92612
CLICHY.
Par
internet : http://be.fnacspectacles.com/contact.do?_lang=fr
ou http://www.fnacspectacles.com/contact.do?fc=cf&Origin=FnacFR&NID=1797700&RNID=-7&CurArea=.
Par
fax :
Fnac
Junior, 19, rue Vavin 75006
Fnac
Service, 25 r Lavandières Ste Opportune 75001 PARIS fax : 01 42 21 98 48
Fnac
Voyages, 1, r Pierre Lescot 75001 PARIS fax : 01 40 41 40 76
Fnac
Service, 95, bd Jean Jaurès 92110 CLICHY |fax : 01 55 21 61 34
Transcription
des passages de JE M’EXCUSE DE DIEUDONNE
Introduction :
(Entre
en scène, sur un ton ironique) :
« Je
m’excuse…. Je m’excuse, Ô Peuple élu !
Pardonne
à la bête que je suis les offenses proférées.
Mais
je n’ai pas d’âme. Mes paroles ne sont qu’un grognement instinctif. Ca
n’a aucun sens….
« Je
me soumets à ta grandeur, Ô Peuple élu,
Merci
de m’avoir épargné, maître
Merci,
maître… »
(Conclut
par un bras d’honneur) : « Dans le cul, tiens. Tu peux te le
mettre ! »
(Rires,
applaudissements)
(…)
« Dès
que tu touches un peu à ….Israël (prononce Israël en chuchotant)
Dès
que vous touchez un peu à… Israël,
C’est
parti pour un tour de grand huit.
Mois,
j’ai dansé la polka pendant trois mois.
(…)
« Devant
Israël, ils baissent tous leur froc,
Ben
c’est normal, c’est le deuxième fabricant d’armes du monde,
Les
gens ont peur,
Bruel
Aujourd’hui
pour réussir dans le show bizz il faut faire du Bruel,
De
la merde en barquette pour jeunes pucelles décérébrées,
Avec
du pognon et une bonne promo, tu passes les fêtes à l’île Maurice…
Oui,
je sais, Maurice c’est son prénom…
Fogiel
(Il
évoque son sketch du juif orthodoxe sur France 3
Exhibe
en riant le chapeau avec les papillotes )
« Fogiel
a fait sa petite chatte, il nous a fait une descente d’organes… »
La
menace sioniste :
Les
soldats de l’autre conasse de Yahvé, ils sont méchants, ils sont agressifs
(…)
Sous
prétexte que pépé et mémé en ont chié, ils se croient tout permis
Bernard-Henri
Lévy
BHL,
c’est de l’hébreu ancien,
Ça
veut dire, « le porteur d’excréments »,
C’est
celui qui sculpte ses matières, son caca,
Pour
en faire un arbre à connaissance (rires, applaudissements)
L’antisémitisme
(l’un
des comédiens) : « tu n’a voulu n’en faire qu’à ta tête, résultat
tu es devenu le symbole de l’antisémitisme.
Dieudonné (sur un ton faussement pénitent) : - L’antisémitisme, ça te tombe sur la gueule un beau matin. Je sentais bien que je dormais mal, j’avais des symptômes, des courbatures…. Dans le bras droit (Il fait le salut nazi) Heil ! (rires, applaudissements). J’aurais du me douter, J’étais ballonné… j’avais des gaz (rires)… J’étais pas bien…. J’ai pas voulu voir ma maladie, j’ai pas voulu me faire dépister…"
Le
catéchisme
Notre
père qui êtes au cieux,
C’est
quoi ces conneries que t’es allé raconté y’a 5.000 ans ?
Cette
histoire de peuple élu, de terre promise ? Mais t’es un malade !
Mais
ils ont cru à tes blagues, les gens !
Maintenant
ils sont en train de s’entretuer à cause de tes blagues !
Y’en
a même qui construisent un mur dans le désert.
(…)
Historiquement,
Jésus et moi on a le même parcourt.
Jésus,
il avait le CRIF de l’époque au cul.
Il
a eu la
( …)
(Un
comédien) : « Tu as mis les pieds dans une zone interdite :
Critiquer Israël,
Mieux
vaut violer un bébé.
(Dieudonné) :
J’ai tout l’UEJF,
Tu
n’as pas le droit de parler de ça, parce que il y a eu … Il y a eu
…. (Il chuchote, comme s’il craignait d’être entendu) «
(…)
J’ai été jugé irresponsable, je suis sous tutelle. Tutelle, cela veut
dire que quelqu’un d’autre parle à ma place. Et moi, c’est
Bernard-Henri Levy, Finkielkraut et Bénichou qui parlent à ma place. Ce sont
des commis d’office…. Avec Malek Boutih, mais lui, il sert les cafés,
c’est autre chose..."
Le
débat télévisé sur la liberté d’expression et sur l’affaire Dieudonné
(le
présentateur) : « je vous présente nos deux intervenants :
Le
professeur Goldinekraut, philosophe, écrivain, président de l’association
des amis de l’apartheid, pardon d’Israël, excusez-moi, c’est une erreur
sur ma fiche. Et le professeur Tofik Rariri, auteur de l’ouvrage : Le
judaïsme, une escroquerie de 4.000 ans » (applaudissements nourris).
(Goldinekraut,
sur un ton pontifiant) : « Ce soir, je ne m’exprimerai pas en
tant que juif, pratiquant, laïc et athée…Ce soir, j’ai mal, et la
douleur qui m’accompagne ne date pas d’hier, elle vient ponctuer 100.000
ans de persécutions…. 200.000 ans de pogroms, de tortures, de larmes … et
de points de côté (rires dans la salle). Mais ce qui me choque le plus,
c’est l’ingratitude du nègre d’Afrique envers son bienfaiteur : le
peuple élu d’Israël (…) Savez-vous que 95% des prix Nobel, sont des
juifs….
(Tofik
Ramiri, sur un ton rigolard) :le sketch de Dieudonné, il nous a
bien fait rigoler. A la maison, tout le monde rigolait. Le problème de
Dieudonné, c’est à cause des juifs. Leur problème, c’est qu’ils
pleurnichent toujours, toujours….
Toujours,
qu’ils ont souffert plus que les autres ! Mais c’est pas la vérité !
(Applaudissements) (…) Le problème c’est la propagande sioniste à
(L’un
des comédiens interrompt Dieudonné pour lui signifier qu’il n’a pas le
droit de la lire, Dieudonné réagit comme s’il avait failli commettre une bévue
et félicite son comédien) : Bien joué ! Le coup de la liste… si
je la lisais, là j’étais mort….
(Le
comédien) : Dieudonné ton sketch, il est quand même pas très
objectif…
Dieudonné :
Ah bon, tu trouves ?
Le
commédien : le musulman, on l’entend quand même pas beaucoup…
Dieudonné :
Ben c’est la réalité, on les entend pas beaucoup à la télé…. (rires
dans la salle)
Le
comédien : Et ton juif, c’est quand même un peu un connard (rires
dans la salle,
(Dieudonné
esquisse une moue dubitative) : oui un peu… (Applaudissements)
(….)
(Le
comédien, lit des citations à l’adresse de Dieudonné) : « Le
peuple juif est fondamentalement sain »
(Dieudonné) : ça, c’est Finkielkraut qui a dit ça. J’ai cru que c’était une blague. J’attendais la chute (rires dans la salle) (…) Et l’autre, Elie Wiesel, le prix Nobel de la blague, il a dit « Israël est un pays juif, c’est pour cela qu’il est le plus humain ». Il avait oublié son nez rouge, c’est pour ça que les gens n’ont pas ri…. Ah les imposteurs !
Les évènements marquants de 2004
Source le CRIF 28 décembre 2004, www.crif.org.
Selon
un sondage BVA - France 3 – JDD, 31,7 % des personnes interrogées pensent
que l’événement le plus marquant de 2004 est le massacre de la prise
d’otages de l’école en Ossétie. En 7e position viennent les actes antisémites
en France avec 16,5 % puis en 8e position avec 15,5 % la mort d’Arafat.
Un sondage CSA-Marianne montre que 84 % des Français désignent comme
personnes indésirables pour 2005 Jean-Marie le Pen, en 4e position avec 76 %,
Georges Bush et en 6e position Ariel Sharon avec 68 %.
Léger reflux des actes racistes et antisémites au dernier trimestre 2004
Source le CRIF 28 décembre 2004, www.crif.org.
Les
actes et les menaces racistes et antisémites ont connu une légère baisse
(-5%) au dernier trimestre par rapport à la même période de l'année précédente,
mais ils restent globalement en hausse sur l'année 2004 comparée à 2003, a
indiqué le ministère de l'Intérieur.
Le ministère s'inquiète du "nombre important de profanations et d'actes
visant les lieux de culte chrétiens (92 faits), juifs (31 faits) et musulmans
(28 faits)", ainsi que de la "hausse préoccupante des actes racistes
et xénophobes en Corse (107 actes et menaces contre 15 en 2003)".
"Si la violence raciste et antisémite (194 actes et 711 menaces) a connu
depuis le 1e janvier 2004 une progression sensible (sur l'ensemble du territoire
national) par rapport à l'année précédente (112 actes et 418 menaces), elle
se révèle en légère baisse (-5%) au dernier trimestre de l'année 2004 par
rapport à la même période de 2003", précise le ministère.
La grande majorité de ces actes (70,5%) concerne l'Ile-de-France. En tout, 192
personnes ont été interpellées pour des violences racistes et antisémites
durant l'année, dont 74 pour des actes (parmi lesquelles 24 en milieu scolaire)
et 118 pour les menaces.
Dans les enquêtes les plus délicates, "une trentaine de membres des
milieux de l'extrême droite radicale susceptibles d'avoir participé à des
profanations de cimetières" a été identifiée, se félicite le ministère
qui rappelle également l'interpellation en novembre de quatorze membres d'un
groupuscule soupçonné d'attentats racistes contre des maghrébins, Clandestini
Corsi.
Un chantier consacré à la violence contre le racisme et l'antisémitisme a été
confié par le ministre de l'Intérieur à l'écrivain Jean-Christophe Rufin qui
a remis un rapport sur la question au ministre de l'Intérieur Dominique de
Villepin en octobre. Dominique de Villepin s'était alors félicité d'une
"décrue significative" des actions racistes et antisémites entre
juillet et septembre après "le pic de violence" de mars et avril.
Liste des actes antisémites recensés en France depuis janvier 2004 : Agressions Physiques
Source le SPCJ.
Ce que nous avons pu lire dans la presse française.
Dans
l'émission de Mermet (radio service public ) : "Oui, les juifs ont très
bien exploité le capital de pitié qu'ils cultivent depuis cinquante ans,
maintenant ça suffit ! » (diffusé sur l'antenne de France Inter le 22 juin
2001).
«Qu'est ce que c'est que ces hypocrites qui manient avec tant de virtuosité le
bouclier de l'antisémitisme lorsqu'on veut juste leur rappeler que depuis
cinquante ans ils reproduisent à dose homéopathique l'horrible injustice dont
ils ont souffert » (diffusé sur l'antenne de France Inter le 21 juin 2001)
Morin Sallenave dans le journal le (im)Monde, le titre de l'article Le cancer :
- « On a peine à imaginer qu'une nation de fugitifs, issus du peuple le plus
longtemps persécuté (...) soit capable de se transformer en deux générations
en peuple dominateur et sûr de lui et, à l'exception d'un admirable minorité,
en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ».
- « Dans les derniers temps de la reconquête de la Cisjordanie, Tsahal s'est
livré à des actes de pillages, homicides exécutions où le peuple élu agit
comme la race supérieure ».
- « Les juifs qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent,
persécutent les palestiniens. Les juifs qui furent victime d'un ordre
impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux palestiniens. Les juifs qui
furent victimes de l'inhumanité montrent une terrible inhumanité ».
Premier semestre 2004. Liste des actes antisémites recensés en France depuis janvier 2004 : Agressions Physiques
Source : SCPJ, CRIF sur le site : http://crif.org/index02.php?id=3010&type=dossiers&menu=5&PHPSESSID=d5b43f49d 84ae457d69d657864eb8437. Date : 25-05-2004.
06/01/2004 : Vers 19 heures, une enseignante - non juive - d'un lycée juif de Boulogne-Billancourt (92) a été agressée par des individus. Ils ont arraché la chaîne qu'elle portait au cou et qui ressemblait à une étoile de David et l'ont piétinée. Ils l'ont insulté et ont également tenté de lui brûler les cheveux. Une plainte a été déposée.
06/01/2004 : Dans un complexe sportif de Paris, à la vue du pendentif d'un enfant de 10 ans de confession juive, un enfant du même âge l'a empoigné. L'intervention d'un adulte a été nécessaire pour que l'agresseur lâche sa victime. Il n'a y pas eu de plainte, mais une discussion en présence des parents des deux parties a permis à l'agresseur de comprendre que son comportement n'était pas justifié et il s'en est excusé.
15/01/2004 : Un individu de type africain a accosté un adolescent juif ne portant pas de signe distinctif de religion, qui sortait du métro université à Créteil (94). Il l'a agressé verbalement : « c'est quoi ta religion ? ». Le jeune garçon a préféré ne pas répondre, son agresseur l'a alors frappé et a exigé qu'il lui remettre son portable. Une plainte a été déposée.
12/01/2004 : Une jeune femme juive a été agressée à Choisy-le-Roi (94), par un homme d'origine maghrébine. Sous la menace d'une arme blanche, il l'a injuriée et lui a volé son pendentif.
15/01/2004 : A Choisy-le-Roi (94), un individu de type maghrébin a agressé une jeune femme juive. Sous la menace d'une arme blanche, il l'a traité de « juive » et lui a arraché son étoile de David. La jeune femme a réussi à s'enfuir. Une plainte a été déposée.
16/01/2004 : Agression au lycée polyvalent hôtelier et tertiaire de Saint-Cloud (92). Après de nombreuses insultes et menaces à caractère antisémite, trois élèves du lycée ont tenté de brûler le blouson d'un élève juif.
17/01/2004 : Patinoire de Boulogne-Billancourt (92) : Un groupe de jeunes de 14 à 17 ans a injurié puis agressé un adolescent juif. Victime de plusieurs coups au visage, ce dernier a dû être transporté à l'hôpital pour des points de suture à la mâchoire. Les agresseurs ont été mis en examen pour « violences en réunion » et «injures publiques à caractère racial ».
25/01/2004 : Trois individus ont menacé le gérant d'une parfumerie au Kremlin-Bicêtre (94) avec un couteau et un cutter en le traitant de « sale juif ».
27/01/2004 : Le responsable d'un magasin de téléphonie de Villejuif (94) se trouvait encore dans son magasin à 20h 30. Des individus ont tambouriné à la porte et une fois celle-ci ouverte, ils se sont précipités sur le responsable et l'ont frappé à plusieurs reprises. Ils ont lancé : « ce n'est pas parce que la ville s'appelle Villejuif, que tu es chez toi sale juif, on va te faire la peau ». Une plainte a été déposée mais la victime n'a pas fait apparaître les propos antisémites de ses agresseurs. Huit jours d'ITT lui ont été prescrits.
27/01/2004 : A Saint-Denis (93), trois individus ont bousculé un collégien en lui lançant des insultes antisémites pour lui voler le contenu de son sac.
02/02/2004 : Ecole Camou à Paris (75007) : Pendant une récréation, un élève de 11 ans a tout d'abord lancé à une fillette de confession juive, âgée de 8 ans : « j'aime pas les juifs » puis il lui a enserré le cou. Deux jours après, la jeune victime ne peut toujours pas parler.
04/02/2004 : Un adolescent de 14 ans sortant de la station de métro « Ourcq » (75019), qui ne portait pas de signe extérieur de religion, a été suivi par deux individus d'environ 18/20 ans. Ils l'ont traité de « sale juif ». L'enfant n'a pas répondu. Ils ont continué à le suivre puis lui ont demandé l'heure et enfin, son portable. L'enfant s'est rapproché d'autres personnes, mais cela n'a pas empêché les individus de lui donner des coups de tête et de pieds. L'enfant souffre d'un traumatisme nasal. Les agresseurs sont repartis sans être inquiétés.
04/02/2004 : Ecole Vincent d'Indy à Paris (75012) : Les mêmes lycéens sont venus à nouveau à la sortie de l'école de l'Alliance. Ils ont insulté et se sont battus avec des élèves.
05/02/2004 : Collège Pompidou à Villeneuve-la-Garenne (92) : Un collégien juif ne portant aucun signe distinctif de religion et âgé de 13 ½ ans, a été insulté, étranglé et frappé violemment à la sortie des cours. Les policiers sont intervenus rapidement et l'agresseur devrait passer en conseil de discipline.
06/02/2004 : A Gennevilliers (92), un jeune homme de 17 ans revenant de son école vers 16 heures, a été traité de « sale juif» et frappé par quatre individus. Une plainte a été déposée.
07/02/2004 : Deux personnes encagoulées, à bord d'un scooter ont insulté un fidèle de la synagogue de Massy (91) : «sale juif, on va t'enc..., on va te tuer » puis l'un d'eux a sorti une arme de son blouson en le menaçant. Lorsque la victime a demandé le motif de ces propos injurieux, il a été poussé violemment à la poitrine et il s'est défendu. L'agresseur est passé en comparution immédiate ; il a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve et 800 EUR de dommages et intérêts.
10/02/2004 : Collège Marie Curie au Lilas (93) : Coup de pied et insultes d'un camarade classe envers deux collégiens de confession juive.
11/02/2004 : Paris (75020) : Un individu de type africain, a coursé et frappé violemment un lycéen de 17 ans qui ne portait aucun signe distinctif de religion. La victime se rendait dans un lycée juif situé dans une petite rue qui était déserte, ce matin-là.
14/02/2004 : Un véhicule a foncé sur le fils du rabbin de Ris-Orangis (91) et deux de ses amis, les obligeant à se jeter sur le côté. Des insultes antisémites ont également été proférées. Plainte déposée.
23/02/2004 : A Romainville (93), sous la menace d'un couteau sur la gorge, un jeune homme juif qui se trouvait dans sa voiture, a été obligé de donner son manteau et ses bijoux à un individu qui l'a également traité de « sale juif ». Une plainte a été déposée.
24/02/2004 : Creil (60) : Le Président Départemental de la LICRA de l'Oise, a été plaqué au sol par trois individus de type européen qui lui ont lancé également des insultes antisémites.
25/02/2004 : Une rixe a opposé une vingtaine d'adolescents juifs à des jeunes d'origine africaine, devant le restaurant Mac Donald's de la rue de Rivoli à Paris (75001). A l'arrivée des services de police, tous ces jeunes se sont dispersés et l'on déplore deux blessés légers parmi les jeunes israélites.
26/02/2004 : Trois individus d'origine maghrébine ont agressé à coups de poings, un jeune homme de confession juive attablé à la terrasse d'un café, sis 179 rue Saint-Maur à Paris 10ème. Ils ont proféré des injures à caractère antisémites. Une plainte a été déposée.
28/02/2004 : Bron (69) : Un groupe de filles d'origine maghrébine a proféré des insultes antisémites « sale juive » - « à bas les juifs » à l'égard d'une jeune fille juive de 18 ans. Elles l'ont ensuite violentée lorsqu'elle a tenté de s'enfuir. La jeune fille a une ITT de 5 jours.
02/03/2004 : Vers 16h 30, deux individus ont essayé d'entrer dans l'école de l'Alliance à Paris (75012) en bousculant la personne qui était en train de fermer la porte. Ils l'ont frappée et lui ont dit : "Je veux brûler du juif, laisse nous entrer". Une plainte a été déposée.
03/03/2004 : Collège Clémenceau à Lyon 7ème : Vers 12 heures, une douzaine de collégiens dont trois juifs et un musulman ont été agressé à la sortie de l'école par 50 à 72 individus (majoritairement d'origine maghrébine) âgés de 12 à 17 ans dont une trentaine de ce collège. Des insultes violentes à caractère antisémite ont été proférées, accompagnées de crachats, de jets de pierres et de pétards.
04/03/2004 : Suite à un différend personnel, un voisin d'origine maghrébine, a agressé le gérant d'un magasin de vêtements de Perpignan (66). Des insultes antisémites ont accompagné les coups. Plainte déposée.
Semaine du 1er au 7/03/2004 : Un professeur de musique du Collège Jules Lagneau à Metz-Bellecroix (57) a été agressé par des jeunes individus de type nord africain qui l'ont bousculé et menacé. En l'insultant, ils lui ont demandé où était sa kippa ! Il est à noter que cet enseignant n'est pas juif et ne porte pas un nom à consonance juive.
06/03/04 : Une petite fille juive de 10 ans qui fréquente une école située à Paris dans le 6ème arrondissement, est régulièrement frappée et insultée depuis octobre 2003 par un élève de sa classe. Son père a porté plainte pour violences volontaires et propos antisémites.
15/03/2004 : Sarcelles (95) : Un jeune garçon juif de 14 ans, portant un bras en écharpe suite à une blessure, a été agressé par huit jeunes voyous qui se sont rués sur lui à coups de pieds et de pierres. Nombreux traumatismes au foie et aux côtes. Pour éviter d'envenimer les choses, les parents ont décidé de ne pas déposer de plainte.
20/03/2004 : A la sortie de l'office de la synagogue de Sarcelles (95), une trentaine de jeunes individus issus d'une cité sensible « la cité des poètes », a agressé très violemment et un père de famille et ses quatre fils qui rentraient chez eux. Deux hommes qui leur sont venus en aide, ont également été frappés. Des plaintes ont été déposées.
20/03/2004 : Collège François Mitterrand de Moissac (82) : Deux collégiens d'origine maghrébine ont agressé un élève de confession juive. Des insultes antisémites ont également été proférées. Les auteurs ont été exclus pendant huit jours. Les parents n'ont pas déposé plainte.
23/03/2004 : En sortant de son école de Sarcelles (95), un lycéen juif porteur d'une kippa a été accosté par un jeune homme d'origine européenne qui lui a réclamé de l'argent puis un portable. Celui-ci a répondu qu'il n'avait ni l'un, ni l'autre. A ce moment-là une trentaine d'autre jeunes se sont précipités sur lui pour le frapper. Une plainte a été déposée.
24/03/2004 : A Maisons-Alfort (94), deux mineurs ont insulté un homme portant une kippa. L'un des agresseurs lui a mis un couteau sous la gorge en le menaçant de le tuer. Une plainte a été déposée.
25/03/2004 : Depuis le début de l'année scolaire 2003, un élève du collège Voltaire à Paris (75011) a subit des insultes antisémites et des violences récurrentes de la part d'un autre élève d'origine maghrébine. Les parents de la victime n'ont pas déposé plainte.
26/03/2004 : Rue Petit à Paris dans le 19ème arrondissement, un homme a immobilisé la main d'un jeune homme de 19 ans qui portait une kippa. Il lui a demandé s'il avait de l'argent ... un portable... A la réponse négative du jeune homme il s'est emporté : « tu te fous de ma g. ? t'es juif et t'as pas d'argent et pas de portable ? Deux autres individus se sont alors jetés sur lui et l'ont frappé. Le jeune homme a reçu quatre points de suture sur le front. Une plainte a été déposée.
29/03/2004 : Ecole des Bons Raisins à Rueil-Malmaison (92) : Dans la cour de récréation, un camarade de classe a lancé des pierres à une jeune fille de 15 ans. Celle-ci ayant demandé le motif de cet acte, l'agresseur a jeté à nouveau une pierre sur la jeune fille, lui cassant une dent. Les deux protagonistes sont montés dans le bureau du principal pour des explications. La jeune fille a demandé à son camarade la raison pour laquelle il la traitait de « sale juive », étant donné qu'elle ne serait jamais permise de lui dire « sale noir » et le jeune homme a répondu : « et alors, tout le monde le fait, je ne vois pas pourquoi moi, je ne le ferais pas ! ». Le jeune homme a été exclu trois semaines de l'établissement.
01/04/2004 : A Garges-les-Gonesses (95), un adolescent qui portait une kippa a été alpagué dans la rue par un individu qui lui cherchait querelle. Il a sorti un couteau, mais celui-ci n'étant pas assez bon à son sens, il est entré demander un couteau dans un fast food. Il a menacé le jeune homme avec cette arme mais celui-ci a réussi à s'enfuir.
01/04/2004 : A Paris dans une rame de métro un jeune homme de 19 ans a été insulté par des jeunes d'origine maghrébine et africaine. Ils l'ont traité de « sale juif » l'ont frappé à coups de pieds et à coups de poing pour lui prendre sa chaîne.
01/04/2004 : Un mineur d'origine maghrébine a envoyé des coups de poings et traité de « sale juif » un homme qui portait une kippa et qui se rendait à la synagogue de Garges-les-Gonesses (95).
01/04/2004 : Université de Cergy Pontoise (95) : Un étudiant d'origine maghrébine a poussé un étudiant de confession juive dans les toilettes et l'a frappé à coups de poing à plusieurs reprises. Une plainte a été déposée.
03/04/2004 : A Sarcelles (95), un père de famille et ses quatre garçons ayant des tenues vestimentaires laissant voir qu'ils étaient de confession juive, ont été coursés par des individus. Ils ont attrapé l'un des enfants et l'ont frappé au front avec un objet, le père a été jeté à terre et celui qui a essayé de leur porter secours a reçu un coup de poing dans l'oeil. Des plaintes ont été déposées.
08/04/2004 : Dans le quartier de la Garde du Nord à Paris (75010) un homme portant une kippa a été interpellé par un homme d'origine nord africaine qui l'a insulté. Un échange de coups a eu lieu avec un ami de la victime.
19/04/2004 : Un jeune homme qui se rendait à la synagogue en métro, a été mis à terre et frappé par une quinzaine de jeunes à la station Télégraphe (75020).
21/04/2004 : Deux adolescents de confession juive qui se rendaient à leur école de l'avenue de Flandres à Paris (75019) ont été bousculés volontairement par quatre jeunes d'origine nord africaine.
20/04/2004 : Le rabbin de Marseille (13) et son épouse se trouvaient sur le parking du magasin Carrefour situé dans le quartier de Saint Marthe. Ils ont été alpagués par une bande de trous jeunes maghrébins aux cris de « Rabbi Jacob rentre dans ton pays ». A ce moment-là, l'un de jeunes s'est jeté sur le rabbi, un couteau à la main. Le rabbin a esquivé le coup mais a quand même été blessé à la main. Ila réussi à protéger sa femme en la poussant à terre et a fait fuir les agresseurs. Les deux victimes ont été hospitalisées et doivent porter plainte.
22/04/2004 : Dans les vestiaires du stade Léo Lagrange, des élèves de 5ème d'une école juive de Pavillons-sous-Bois (93) ont été interpellées agressivement par trois jeunes filles faisant partie d'une association de Bondy, venues participer à un tournoi de football. Des insultes ont été proférées, auxquelles les jeunes filles juives n'ont pas répondu : « sales juives... grosses putes... salopes... je vais vous taper...ferme ta gueule... tu veux qu'on se batte... ». Une élève de 3ème voyant la tournure des évènements, venue à la rescousse de ses camarades, a reçu une claque et un coup de poing au visage. Deux autres élèves sont intervenues pour calmer la situation et l'une d'elle a été tirée par les cheveux et mise à terre violemment. Le groupe a ensuite été séparé par l'intervention du professeur. Les élèves de l'association interrogées, ont répondu avec arrogance et insolence aux questions des professeurs.
23/04/2004 : Vers 19h 30 dans le bis n° 168 à Sarcelles (95) une dizaine d'individus s'est approché d'un jeune homme juif de 17 ans, ne portant pas de signe distinctif de religion. L'un d'eux a sorti un couteau et l'a menacé « sale juif, on va te crever » puis en lui pointant son arme sur le ventre, il lui a ordonné de descendre à la prochaine station. Son appel à l'aide ne recevant aucune écoute, le jeune homme est descendu et a tenté de se réfugier dans un immeuble. Ses agresseurs l'ont rattrapé et l'ont frappé à coups de pieds et de poings. Une plainte a été déposée.
27/04/2004 : Vers 15h30, des enfants juifs de 12 et 13 ans, ne portant pas de signes religieux distinctifs, se promenaient dans les jardins des Buttes-Chaumont (75019). Un groupe d'une vingtaine d'adolescents s'est précipité sur eux en les traitant de «sales petits juifs ». Les jeunes enfants juifs ont commencé à courir pour se sauver, mais l'un des agresseurs a réussi à rattraper une petite jeune fille, l'a fait tomber à terre et lui a tiré violemment les cheveux. Deux camarades de la jeune fille, désirant lui venir en aide, ont été alpagués également. Un garçon a reçu des coups de poing au visage et une jeune fille une claque, qui l'a projetée sur un poteau électrique. Des plaintes ont été déposées.
01/05/2004 : Un rabbin de Créteil (94) qui se rendait vers 20h 30 à la synagogue en compagnie de son fils, a été agressé par deux hommes. Il a été traité de « sale juif », de « sale Rabbi Jacob » puis frappé au visage et au ventre et menacé de mort.
04/05/2004 : Un adolescent demeurant dans le 19ème arrondissement de Paris qui avait déjà subi une agression en juillet 2003, a été interpellé par 5 jeunes gens d'origine maghrébine. Sous le prétexte de lui demander un portable, qu'il n'avait pas, ils se sont précipités sur lui et l'ont bourré de coups. Cette agression s'est passée à quelques centaines de mètres de la première.
04/05/2004 / Metz (57) : Deux jeunes gens juifs qui rentraient de leur entraînement de football ont été agressés par cinq jeunes nord africains. Ceux-ci leur ont immédiatement lancé une multitude d'injures antisémites avant de les frapper avec de barres de fer. Deux des agresseurs ont été interpellés par la police et jugés en comparution immédiate. L'un des agresseurs a été écroué, l'autre libéré. Il est à noter que les victimes et les agresseurs se connaissent, pour fréquenter le même établissement scolaire.
08/05/2004 : Des fidèles se rendaient à la synagogue de la rue Saint-Martin (75010) en passant devant le square Saint-Laurent. Un jeune maghrébin s'est détaché d'un groupe de personnes, les a insulté et a lancé une bouteille de bière sur les fidèles. L'un des fidèles n'a pu l'éviter et l'a reçu sur la tête. Des policiers se sont lancés à la poursuite de l'agresseur mais celui-ci a réussi à s'enfuir. Ces individus se retrouvent régulièrement à cet endroit.
10/05/2004 / Paris (75019) : En passant par les Buttes-Chaumont un jeune homme de confession juive qui ne portait aucun signe distinctif de religion, a été interpellé par une dizaine d'africains qui se sont jetés sur lui aux cris de « c'est un juif, un sale juif, on n'aime pas les juifs »et l'ont roué de coups. Il a été brûlé aux yeux par un jet de gaz lacrymogène. Une plainte é été déposée.
11/05/2004 : Parc Astérix : Des élèves d'une école juive attendaient leur tour pour la grande roue. Le préposé leur a demandé pourquoi elles étaient en jupes. Elles ont répondu qu'elles fréquentaient une école juive. « Ah, donc vous êtes feujs » « Vive la Palestine ! » « On va s'amuser ! » Elles sont toutes montées dans le grand huit et à un moment, la machine a été stoppée à l'envers, assez longuement. Elles ont eu très peur. A la descente, elles lui ont fait des remarques. Il a demandé qui avait dit ça et l'une des jeunes filles a dit que c'était elle. Il lui a tiré les cheveux, l'a balancée en les tirant et en disant « vous êtes des victimes, vous êtes des victimes » et... il est reparti en rigolant. Une plainte va être déposée.
12/05/2004 : Aubervilliers (93) : Un homme de confession juive garait sa voiture en bas de son bureau où son frère l'attendait. Un individu d'origine maghrébine a traité son frère de "sale feuj" et a dit qu'il allait revenir avec sa famille et ses copains à 50, maintenant qu'il savait où ils travaillaient. Le premier jeune homme juif intervenant pour demander des explications, a été également insulté puis attrapé et frappé par l'agresseur. Celui-ci a juré en le frappant : « sur le Coran de la Mecque, je vais te tuer... ».
13/05/2004 : Rue Riquet à Paris (75019), trois adolescents ont frappé un jeune homme de confession juive, en le traitant de «sale juif ». Les trois adolescents ont été interpellés.
14/05/2004 : Collège Anne Franck à Paris (75011) : Une élève a été giflée par une de ses camarades qui l'a également insultée en tenant des propos à caractère antisémite. Les deux élèves se sont ensuite réconciliées, après une lettre d'excuses.
" EUROPALESTINE, DANGER ABSOLU " PAR MICHEL GURFINKIEL diffusé sur RCJ le 6 juin 2004.
Hier en fin de journée, je me promène dans mon quartier, en compagnie de ma femme. Il fait beau, il fait bon. Le temps qui convient (à un jour près) au soixantième anniversaire du débarquement de Normandie.
Nous passons le long d’une école. Les panneaux électoraux, sortis depuis plusieurs jours, commencent à se couvrir d’affiches et de professions de foi. L’une d’elle, pour de multiples raisons, retient notre attention : Euro-Palestine. A ce moment, trois jeunes gens passent sur le même trottoir. Deux jeunes hommes et une jeune femme. L’un des hommes est de type européen, la jeune femme aussi. L’autre homme est, de toute évidence, un Français issu de l’immigration maghrébine. Bien habillés tous les trois, pour ne pas dire élégants. Un langage d’intellectuels. Peut-être des étudiants ; peut-être même des étudiants de grande école. Les voici à notre hauteur. C’est alors que le jeune homme d’origine maghrébine, lance, à pleins poumons : « Je ne sais pas pour qui je vais voter aux prochaines élections. Ah si ! Je vais voter pour EUX ! ». Et joignant le geste à la parole, il frappe violemment, de la paume de la main, le panneau Euro-Palestine.
Représentez-vous
bien la scène. Il y a devant ce panneau deux personnes – ma femme et moi-même
-, un couple d’une cinquantaine d’années. Pour frapper comme il le fait, le
jeune homme doit littéralement faire passer sa main, pour ne pas dire son
poing, sous leur nez – sous notre
nez. Dans des circonstances ordinaires, cette attitude serait déjà
incroyablement brutale et
insolente. Mais il n’est pas nécessaire d’être psychanalyste pour
comprendre que cet acte va bien plus loin. Nous avons l’air un peu juifs, ma
femme et moi. Symboliquement, ce sont ces deux juifs d’un certain âge que ce
jeune homme visait. Symboliquement, il n’a pas frappé le panneau
Euro-Palestine mais nous l’a au contraire asséné sur la tête. Sa
provocation exécutée, il s’en est allé, du pas rapide de la jeunesse. Ses
deux amis l’ont suivi, vaguement gênés, en parlant d’autre chose.
Heureux,
me direz-vous, ceux qui ne subissent que des agressions symboliques. La veille,
vendredi, un adolescent de dix-sept ans, élève d’une yéshivah
d’Epinay-sur-Seine, est poignardé en pleine rue par un énorme gaillard,
aux cris d’ « Allah
Ou-Akbar ! ». Par miracle, le couteau, une lame de trente centimètres,
ripe sur la côte au lieu de s’enfoncer dans le poumon ou le cœur. Quelques
jours plus tôt, c’était le fils du rabbin de Boulogne qui, toujours dans la
rue, était roué de coups, par des agresseurs décrits comme des Maghrébins et
des Africains. La violence antijuive, une violence au faciès, peut désormais
frôler le meurtre.
Certes,
le gouvernement actuel de la République réagit plus fortement que le
gouvernement qui fut en place jusqu’en 2002. Dans le cas de l’agression
d’Epinay, les ministres de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et de
la Santé ont immédiatement exprimé leur dégoût et se sont rendus auprès de
la victime. C’est mieux, infiniment mieux, que la distanciation
quasi-brechtienne avec laquelle d’autres ministres traitaient, voici près de
quatre ans, les incendies à la chaîne de synagogues et d’écoles juives.
Mais est-ce assez ? Non, malheureusement. Pas de pogrome sans incitation au
pogrome. Pas de situation de prépogrome, comme
celle dans laquelle nous sommes en train de descendre, sans l’impunité avec
laquelle certains, en France, peuvent
se livrer à des campagnes antijuives explicites ou à l’apologie à peine
voilée du terrorisme. Le Crif a très justement « constaté »,
après la tentative d’assassinat de vendredi, que « cette
escalade de la violence antijuive intervient alors que de récentes décisions
de justice ont pu donner le sentiment qu’on pouvait s’attaquer aux juifs en
toute impunité ».
Le
respect des décisions de justice, quelles qu’elles soient, est l’un des
fondements de l’Etat de droit. Mais l’histoire offre bien des précédents où
des juges, tout en s’inscrivant dans la lettre de la légalité, font passer
une idéologie avant le bien public. Sous la République de Weimar, les juges
allemands innocentaient sans cesse les extrémistes de droite. Après la
tentative de coup d’Etat de 1923, Hitler ne fut condamné qu’à deux ans et
demi de détention quasi-luxueuse, en compagnie d’une petite cour d’affidés :
peine si légère qu’elle lui permit, en fait, de rédiger Mein Kampf.
Aujourd’hui,
de nombreux juges européens ont tendance à innocenter ou à relaxer des extrémistes
de gauche, ou proches de la mouvance islamiste. Le phénomène a pris récemment
tant d’importance que deux ministres européens de l’Intérieur,
le ministre allemand Otto Schily et le ministre français Dominique de
Villepin (oui, Dominique de Villepin), ont été amenés, le premier après la
relaxe en appel de deux Marocains condamnés par un premier tribunal pour
complicité active dans la préparation des attentats du 11 septembre 2001, le
second après la décision du tribunal administratif autorisant le retour en
France de l’imam de Vénissieux, à déclarer, chacun de son côté, que si la
loi empêchait les autorités démocratiques d’assurer la sécurité des
citoyens, il fallait la changer. Bénéficiant d’une relaxe, un ex-comédien
devenu agitateur antisémite peut aujourd’hui prendre la tête d’une liste
aux européennes, la fameuse liste Euro-Palestine dont je parlais un peu plus
haut. Nous verrons combien de voix il récoltera. Mais au-delà des résultats
immédiats, le voici entré, à
travers cette candidature, dans le jeu politique officiel. Comment voulez-vous
que cette promotion – fulgurante - ne soit pas interprétée par certains
comme un encouragement à narguer les juifs, à les insulter des juifs, à les
frapper et même à les tuer ?
Je
vais vous dire, maintenant, ce qui retenait notre attention,
hier, dans l’affiche de la liste Euro-Palestine. D’abord le
graphisme. Le texte et les photos des têtes de liste se détachent sur un fond
vert semé d’étoiles dorées disposées en cercle. En d’autres termes,
sur un drapeau européen où le bleu de l’Occident et de la tradition
judéo-chrétienne est remplacé par le vert de l’islam. Une logique de
communautarisme pur et dur.
La
seconde chose, c’est le slogan : « Pas
de paix en Europe sans justice au Proche-Orient ». En d’autres
termes, si l’Europe veut échapper
à des attentats analogues à celui de Madrid, elle doit sacrifier Israël. Une
logique de soumission au terrorisme.
Voilà
qui devrait faire réfléchir de nombreux citoyens de ce pays, et pas seulement
les citoyens juifs. La présence d’une telle liste aux élections de 2004
constitue, en soi, un basculement. Derrière
le bouc émissaire juif, c’est
bien la République, la nation française et des millénaires de civilisation
européenne qui sont visés.
LE CRIF DENONCE UNE TENTATIVE D ASSASSINAT CONTRE UN ENFANT JUIF A EPINAY Auteur : CRIF Date : 04-06-2004
Le CRIF apprend avec horreur qu’un enfant juif a été poignardé au thorax ce vendredi 4 juin après midi devant une école juive d’Epinay par un individu qui selon des témoignages s’est écrié : « Allah est grand ! » en commettant son acte odieux. Avant que cette nouvelle étape ait été franchie, le CRIF n’avait cessé d’alerter l’opinion publique sur la montée de l’antisémitisme et sur les conséquences du laxisme. Le CRIF doit constater que cette escalade de la violence anti-juive intervient alors que de récentes décisions de justice ont pu donner le sentiment qu’on pouvait s’attaquer aux Juifs en toute impunité. Il est temps que la justice considère que l’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit extrêmement grave. Le CRIF demande aux autorités de retrouver au plus vite l’auteur de cette tentative d’assassinat et de le sanctionner de façon exemplaire. Le CRIF appelle l’ensemble de la Nation à faire front contre cette montée de l’antisémitisme qui met en danger les fondements de notre pays.
Un jeune juif agressé au couteau en Seine-St-Denis, Villepin sur place AFP, 04/06
Un
adolescent de 17 ans de confession juive a été agressé d'un coup de couteau
non loin de son école à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), vendredi, a-t-on
appris de source policière.
L'état de la victime, qui a été hospitalisée, était jugé sérieux, selon
les premiers éléments de l'enquête, sans que ses jours soient en danger.
Le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, s'est immédiatement rendu
sur les lieux de l'agression. Interrogé par l'AFP, il a condamné fermement
"cette agression odieuse" et a exprimé "sa plus vive
émotion".
Les faits se sont produits peu avant 16H00 à 200 m de l'école juive privée
"Mékor". En sortant de l'école, l'adolescent de 17 ans, qui portait
une kippa, a été poignardé au niveau du thorax par un jeune d'origine
maghrébine, selon cette source policière.
"Le jeune de confession juive s'est fait agresser par un jeune maghrébin
qui a crié +Allah Akhbar (Dieu est grand)+", a affirmé à l'AFP Sammy
Ghozlan, président du conseil des communautés juives de Seine-Saint-Denis.
Le ministère de l'Intérieur mettra "tous les moyens nécessaires pour
retrouver le ou les agresseurs", a encore indiqué M. de Villepin.
Le service départemental de police judiciaire a été chargé de l'enquête.
Dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur s'était rendu à
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour féliciter des policiers de
l'arrestation de jeunes qui avaient agressé le fils d'un rabbin de cette ville.
Source : Guysen.Israël.News le 1er février 2004
Samedi soir à Macon (France) lors d'une soirée ''pièces jaunes'' et en présence de Madame Bernadette Chirac et David Douillet la chanteuse Shirel a été victime d'une agression antisémite au cours de son tour de chant. Des spectateurs scandaient ''sale juive'' et ''au four, au four''.
''
Hier soir, des dizaines de personnes éparpillées parmi le public m'ont crié
'' Mort aux Juifs ! Sale Juive '' et ont dessiné la croix gammée avec leurs
doigts. Mais j'ai chanté, avec le sourire, une chanson de paix et d'amour pour
Jérusalem '', a dit la chanteuse Shirel. Nous
savons que la sensibilité de Shirel a été fortement affectée. Une plainte
sera déposée auprès du Procureur de la République.
Sur
RCJ (radio juive de Paris), elle a déploré que nul parmi les forces de la
police et les organisateurs ne soit monté sur scène pour déclarer que ces
actes haineux étaient inacceptables. Elle chantait alors à Mâcon (France),
dans le cadre d'un concert gratuit au profit d'une association d'aide aux
enfants hospitalisés.
Source : http://www.crif.org/
05/10/2003
: Une famille juive demeurant à Saint Maur des Fossés (94) a trouvé une
étoile de David gravée sur sa boîte aux lettres.
08/10/2003 : Une jeune fille de 18 ans prenait le métro à la station
Laumière (75019) avec son frère âgé de 8 ans.
Elle portait une jupe longue et lui, une casquette sur sa kippa. Campés
derrière le portillon, quelques jeunes d'environ 18 ans d'origine maghrébine,
ont commencé à les «chercher». L'un d'eux a passé sa main dans les
cheveux de la jeune fille. Elle lui a demandé de la laisser tranquille et
s'est dirigée vers le fond du quai. Ils les ont suivi et sont montés
avec eux dans la rame, sans cesser de les ennuyer. L'un d'eux lui a fait
un croche pied, un autre a arraché la casquette et la kippa de son jeune
frère
et ils les ont insulté : «sale juive, n.t.m.».
Voyant son petit frère, terrorisé et guère rassuré, la jeune fille a
préféré descendre avant sa station.
13/10/2003 : Dans la nuit, une poubelle en plastique de la ville,
n'appartenant pas à la synagogue de la rue des Refuznik à Créteil (94)
a été amenée contre la cabane (soukah) et un feu a été allumé. La
poubelle est calcinée mais la soukah n'a été que légèrement touchée.
Seule une main courante a pu être déposée.
16/10/2003 : Un individu a lancé une bombe fumigène, par la fenêtre
restée ouverte, dans l'appartement d'un rabbin de
la communauté de Vincennes (94). Une plainte a été déposée.
17/10/2003 : Des individus d'origine maghrébine ont taggué les murs d'un
pavillon d'une famille demeurant à Montmagny
(95). Les policiers se sont déplacés et une plainte a été déposée.
17/10/2003 : Le rabbin de la communauté de Ris-Orangis (91) se rendait
dans sa synagogue lorsque deux individus en
voiture l'ont insulté. Venu à leur rencontre pour discuter avec eux, il
a été mis à terre et frappé. Les individus ont été arrêtés et mis
en garde-à-vue, ainsi que le propriétaire du véhicule.
17/10/2003 : Pendant un cours de gymnastique au collège Guillaume Budé
à Paris (75019), un élève de 3ème a été mis à terre et frappé
violemment par sept élèves. Des insultes ont fusé : «Crève sale petit
juif». Il a été transporté à l'hôpital pour une clavicule cassée.
Une plainte a été déposée.
Les élèves, convoqués au commissariat, ont reconnu les faits. Un
conseil de discipline les a exclus de l'établissement pour huit jours.
Des mails antisémites ont été envoyés à la victime quelques jours
plus tard. Une nouvelle plainte a été enregistrée.
18/10/2003 : Un fidèle de la synagogue de Vanves âgé de 12 ans (92) a
été tabassé par cinq Maghrébins, a quelques centaines de mètres de la
synagogue, en début d'après-midi, et s'est fait dire : «T'es feuj, on
va te casser la gueule». Un peu plus tard, son frère a été pris à
partie (menaces et insultes à caractère antisémites) par une trentaine
de personne dans la cité voisine.
18/10/2003 : Des jeunes d'une cité de Nanterre (92) ont insulté et menacé
les fidèles de la synagogue de revenir «les brûler».
18/10/2003 : Deux voitures roulant à pleine vitesse devant la synagogue
de Maisons-Alfort (94) se sont percutées pour éviter de renverser un fidèle.
Après avoir fait leur constat, ils ont réclamé le fidèle à l'entrée
de la synagogue.
18/10/2003 : Orléans (45) Une inscription «jude» et une étoile de
David ont été taggué sur le porte du domicile d'une famille juive de la
ville.
19/10/2003 : Deux jeunes gens, sur un scooter, sont passés devant la
synagogue de Montrouge (92) et ont crié «sales Juifs», et cela devant
les policiers. Le scooter n'avait pas de plaque d'immatriculation.
22/10/2003 : Des graffitis antisémites ont été découverts dans
l'ascenseur et dans l'escalier desservant des appartements de familles
juives demeurant dans le 19ème arrondissement. Des personnes ayant été
témoins de ces faits, les policiers sont venus sur place et identifié
les auteurs de ces actes. Des plaintes ont été adressées au Procureur
de la République.
25/10/2003 : Dans une boite de nuit à Paris (75008), un homme d'environ
25 ans a envoyé son poing à trois reprises sur le visage d'un jeune
juif. Celui-ci portait une étoile de David autour du cou. Le jeune homme
juif a 15 jours d'ITT. Une plainte a été déposée.
25/10/2003 : A Angers (49) : Un ancien président de la communauté a découvert
des inscriptions antisémites sur les murs de son domicile : «sale race -
Juden» et une croix gammée. Une plainte a été déposée.
26/10/2003 : Des individus ont forcé et brisé les vitres d'une Bibliothèque
Juive située à Paris (75019). Ils ont déchiré une Bible et cassé des
mezouzot. Les policiers se sont déplacés et une plainte a été
enregistrée.
28/10/2003 : Sur un panneau où figurent les villes jumelées avec la
ville de Charenton le Pont (94) le drapeau de l'Etat d'Israël a été
arraché,
31/10/2003 : Découverte d'un auto-collant sur un tableau d'affichage du
MAHJ (75003) : «Le fascisme, le colonialisme, le racisme et l'apartheid
deviendraient-ils tolérables dès lors qu'ils sont juifs ?». Ce texte
est signé «La veille taupe».
31/10/2003 : La mezouza d'une famille juive demeurant à Paris dans le 11ème
arrondissement a été arrachée.
31/10/2003 : Vers 14 h 30, une bande de 4 jeunes maghrébins a fait
irruption dans l'un des amphithéâtres de l'Université de médecine
Saint-Antoine (75). Ils ont commencé à scander des slogans antisémites
: «Nous allons crever tous les juifs», «on est armé on va vous
descendre». Un petit groupe d'étudiants juifs s'est levé pour mettre
fin à cette agression, lorsqu'ils ont été menacés par l'un des
individus qui, main dans la poche intérieure de son blouson, leur a dit
de ne pas s'approcher, parce qu'il était armé. Ils ont frappé un étudiant
et lui ont volé ses effets personnels avant de prendre la fuite. Le
professeur n'a pas bougé.
Les agresseurs ont pu arriver et prendre la fuite tranquillement sans être
inquiétés. Le doyen de la faculté a été mis au courant de cette
affaire.
31/10/2003 : Un couple de personnes de confession juive demeurant dans un
pavillon à Pierrefitte (93) a reçu la visite d'enfants venus chercher
des friandises pour la fête d'Halloween. La dame gentiment, leur a remis
des bonbons mais les enfants ont cherché à connaître son nom de
famille. Un peu plus tard, des oeufs ont été lancés sur les vitres à
deux reprises. Les personnes apeurées, préfèrent ne pas se rendre au
commissariat.
02/11/2003 : Un homme de 60 ans, handicapé d'un bras, demeurant à La
Courneuve (93) depuis plus de trente ans, a été accosté vers 16 heures,
par quatre individus. Il a été traité de «sale juif» puis jeté à
terre, piétiné et frappé à la tête à coups de bâtons. Il s'est
rendu à l'hôpital Lafontaine où il a été diagnostiqué une épaule démise
et de nombreux hématomes. Par peur de représailles il n'ose pas déposer
plainte.
08/11/2003 : Deux hommes se sont rendus, comme il le font régulièrement,
dans un bar de la rue Marbeuf (75008). Le videur et le responsable de
l'endroit les ont agressés verbalement puis le videur a bousculé l'un
d'eux et l'a jeté dehors tout en lui envoyant un coup de poing. Dans le même
temps, le responsable de l'endroit leur a tenu des propos antisémites.
Les policiers sont arrivés et ont embarqué les deux agresseurs, qui sont
restés 24 heures en garde à vue. Une plainte a été déposée.
Entre le 7 et le 17/10/2003 : Dans un collège parisien (75006) : Après
son absence du lundi 6 Octobre en raison de Yom Kippour, un enfant de 10
ans a subi de nombreux actes de malveillance de la part de deux de ses «camarades»
de classe. Il a été bousculé à plusieurs reprises dans la cour de récréation,
poussé volontairement dans des flaques d'eau et traité de «sale juif».
Par ailleurs, les deux jeunes lui ont dit : «Tous les juifs vont être
exterminés». L'escalade a atteint son plus haut niveau lorsque les deux
jeunes camarades de classe l'ont fait tomber à terre et l'ont roué de
coups en le traitant de «sale juif». Pendant tout ce temps, l'enfant se
refusait à parler de ses problèmes à sa famille. Ses parents le voyant
revenir avec des bleus et des explications nébuleuses, l'ont conduit de médecins
en psychiatre. C'est lors d'une rencontre avec son ancienne institutrice
que le petit garçon a «flanché» et raconté enfin, tout ce qu'il
subissait. Le médecin scolaire a été mis au courant de l'affaire et en
a avisé le proviseur. L'enfant a été changé de classe.
12/11/2003 : Rue des rosiers à Paris (75), découverte d'une inscription
sur une affiche de chantier : «Et n'oubliez pas
les douches au zyklon».
14/11/2003 : Après effraction, deux départs de feu ont incendié et détruit
totalement l'annexe de l'école juive de Gagny (93) qui devait ouvrir
prochainement. Une information judiciaire a été ouverte et l'enquête
est en cours.
17/11/2003 : A la station Musée d'Orsay (75007), sur la ligne du RER C,
des jeunes gens ont obligé un adolescent à se lever en le menaçant avec
un couteau. Ils ont ensuite fouillé son cartable et à la vue de son
livre de prières (en Hébreu), se sont déchaînés et l'ont frappé à
coups de pieds dans le ventre. L'adolescent a été transporté à l'hôpital.
18/11/2003 : Un courrier menaçant a été envoyé au Mouvement Juif Libéral
Français (75015) : «Sionistes, Israéliens, Juifs.Repentez-vous !
d'avoir chassé de leur territoire par la violence de paisibles habitants
(en 1948) et de persévérer à coloniser !!! Plus vous attendrez et plus
la sanction vous sera dure». Une plainte a été déposée.
19/11/2003 : Un agent immobilier (94) ayant demandé à un entrepreneur
des nouvelles d'un appartement dont les travaux n'avançaient pas, a été
traité de «sale juif». Une plainte a été déposée.
19/11/2003 : Deux grandes croix gammées ont été dessinées sur un pan
de mur, à la sortie du parking d'un immeuble à
Levallois Perret (92). Une plainte a été déposée.
19/11/2003 : La mezouza d'une famille demeurant dans le 19ème
arrondissement de Paris a été arrachée de son socle.
20/11/2003 : A Enghien-les-Bains (95), les mezouzot de trois familles
juives ont été arrachées du chambranle de la porte pendant la nuit. Les
boîtiers n'ont pas été retrouvés.
20/11/2003 Un fusil à pompe en plastique coupé en deux, a été collé
sur la vitre extérieure de l'école ORT de Montreuil (93). Un autocollant
l'accompagnait : «feuj, cassez-vous». Une main courante a été établie.
Pour voir tous les actes antisémites perpétrés en France depuis trois ans : http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=5636.
Sarcelles, des appartements de familles juives cibles de tirs
Le
Parisien , mardi 03 décembre 2002
EN DIX, quinze ou trente ans de vie à Sarcelles, c'est la première fois
qu'elles ont peur. Ces familles du boulevard Edouard-Branly, le long des
Flanades, à Sarcelles, vivent dans l'angoisse depuis que de mystérieux
projectiles heurtent les baies vitrées de leur appartement, à la nuit
tombée. « Heureusement qu'on est en hiver. Imaginez que nous soyons en
été, les vitres auraient été ouvertes, il y aurait eu des blessés »,
insiste un père de famille. A ce jour, sept logements de deux immeubles
mitoyens ont fait les frais de tels tirs, tous abritant des familles
juives. Les dépôts de plainte s'accumulent, tandis que la police traque
un éventuel « sniper » (tireur embusqué). « J'ai encore les traces
sur ma fenêtre, raconte un habitant. C'était un dimanche soir, il y a un
mois, vers 20 h 30. J'ai cru que des gamins jetaient des pierres sur le
balcon, mais il y a eu trois impacts à quelques minutes d'intervalle à
peine. » Même scénario sur six autres baies vitrées de la résidence
de huit étages. Trois plaintes au moins ont été déposées, dont une
hier encore, au commissariat de Sarcelles.
Ils proviendraient d'un immeuble du voisinage. Toutefois, peu de
projectiles ont été retrouvés. Seules deux billes, l'une bleue et
l'autre blanche, ont été récupérées sur un balcon. Rien ne permet
d'affirmer qu'il s'agisse de tirs par arme à feu et, si c'est le cas, ce
pourrait être un petit calibre de type 22 long rifle. « Comme dans
toutes les banlieues, on a eu par le passé des petites dégradations, sur
les voitures par exemple, mais là c'est plus grave, on nous tire dessus
», insiste un sexagénaire. Dans la résidence, qui abrite
majoritairement des familles juives, il est difficile d'imaginer d'autre
dessein qu'une provocation antisémite, liée à la sanglante spirale qui
frappe le Proche-Orient. Mais, de mémoire de Sarcellois, la situation est
d'une gravité inédite. «C'est la première fois que ça arrive, c'est
extrêmement préoccupant », indique François Pupponi, le maire PS de
Sarcelles, qui s'est rendu au domicile de plusieurs familles. A l'évidence,
ces tirs répétés dans les étages doivent provenir d'un immeuble du
voisinage et la police reste aux aguets. Le président de la communauté
juive locale, Marc Djebali, estime pour sa part qu'il faudrait «
renforcer les effectifs de police ». « Il n'y a pas d'affolement, tempère-t-il,
mais une déprime due à ce harcèlement et c'est déplorable. » Hier,
Sammy Ghozlan, le président du Bureau de vigilance contre l'antisémitisme,
a alerté le préfet du Val-d'Oise de la situation.
Carole Sterlé
Tiré du site d'Actu J : http://www.actuj.com/content/viewarticle.php3?idarticle=5708&typeart=5
Poursuivies pour non-assistance à personne en danger.
Suite à une agression particulièrement sauvage contre une élève de l'école Beth Rivkah venue passer les épreuves du BEPC au collège Albert Camus de Brunoy, la Principale de cet établissement et son adjointe font l'objet d'une plainte pour non-assistance à personne en danger.
Explications.
Les faits sont accablants. Le jeudi 27 juin, une vingtaine de jeunes filles, élèves de l'école Beth Rivkah de Yerres, viennent passer les épreuves du BEPC au collège Albert Camus de Brunoy. A peine arrivées, elles font l'objet de menaces et d'insultes antisémites de la part d'un groupe de filles de l'établissement. Selon les témoins, l'une de ces dernières prévient même que la journée doit se finir par une guerre. Mais, pour le moment, les agressions restent verbales.Il n'en est plus de même l'après-midi lorsque toutes se retrouvent dans la cour à l'issue des épreuves du brevet. Haya B. reçoit une gifle et Liora A. un coup de pied dans les jambes et trois coups de poing sur le visage et le corps. Craignant de voir la situation empirer, plusieurs collégiennes de Beth Rivkah vont voir la Principale, Anny Borde, pour lui demander d'intervenir. Et ce, en présence de l'adjointe de cette dernière. La démarche est vaine. Aucune mesure de protection n'est prise. Madame la Principale explique que, n'ayant rien vu des faits, elle ne peut prendre partie. Peu de temps après, une autre élève de Beth Rivkah, Guitel G., qui croit aux vertus du dialogue, tente de parler avec les « agresseuses », leur demandant, en substance, de se servir de leur bouche plutôt que de leurs poings. Le message ne passe pas. Guitel est littéralement lynchée par une dizaine d'élèves qui se jettent sur elle, la plaquent au sol et la rouent de coups. Impassibles, Madame Borde et son assistante ainsi que certains surveillants regardent la scène. Seule, une enseignante de Beth Rivkah, qui a été désignée par le Rectorat pour surveiller les épreuves du BEPC dans ledit établissement, tente de dégager la malheureuse Guitel. Sans succès. Elle-même récolte, d'ailleurs, quelques coups au passage. Finalement, c'est un surveillant de Beth Rivkah, appelé au téléphone, qui réussira à venir sauver la victime.
Les violences se poursuivent au collège Albert Camus.
Celle-ci est emmenée immédiatement chez un médecin qui constate que les coups et les plaies entraînent une incapacité de travail temporaire de 4 jours. Diagnostic confirmé par le service des urgences médico-judiciaires de l'hôpital d'Evry - où Guitel est ensuite examinée à la demande de la police - qui prescrit, en outre, le port d'une minerve. Au bout de 15 jours, en raison de la persistance des douleurs, l'incapacité sera portée à 6 semaines. Après le départ de Guitel, les violences se poursuivent au collège Albert Camus. Trois jeunes filles de Beth Rivkah sont encore frappées, dont Yocheved B. sérieusement griffée au visage.
Les élèves viennent composer sous la protection de la police.
Le lendemain, certaines élèves de l'école juive ne se sentent pas le courage de retourner sur les lieux. Elles vont, ainsi, rater la suite des épreuves du brevet et donc, échouer à ce dernier. Quant aux autres, c'est sous la protection de la police qu'elles viendront composer. « C'est quand même un comble, dit l'un des parents, que dans une école de la République, les Juifs doivent être accompagnés des forces de l'ordre pour pouvoir passer un examen ! » Suite aux agressions, plusieurs plaintes sont déposées par les parents des victimes. La procédure est en cours et les coupables devraient, logiquement se retrouver devant un tribunal pour enfants. Mais, elles ne seront pas les seules à avoir à répondre de leurs actes devant la justice. En effet, les parents de Guitel ont, sur le conseil de leur avocat, Maître Jean Alex Buchinger, également porté plainte contre la Principale et contre son assistante pour « non-assistance à personne en danger ». « Tant Mme Borde que Mme Nicolas, souligne Maître Buchinger dans les conclusions qu'il a remises au Tribunal correctionnel d'Evry, n'ont pas cru devoir prendre les mesures les plus élémentaires pour éviter que ces débordements ne prennent davantage d'ampleur. Il y avait dans l'établissement plusieurs surveillants auxquels ces responsables du collège auraient pu parfaitement demander d'intervenir pour qu'il soit mis un terme à ces violences. De tels agissements de la part d'une Principale de collège et de fonctionnaires de l'Éducation Nationale constituent le délit de non-assistance à personne en danger, avec la circonstance aggravante que les personnes, en l'espèce, étaient des enfants dont ils avaient l'entière responsabilité durant ces deux jours d'examen ». La comparution des deux prévenues est fixée au jeudi 10 octobre.
Metula News Agency (info # 011307/2)
Ce que les Français n'ont pas le droit de savoir !
Par
Jean Tsadik ©
Metula News Agency
Que
s'est il passé, ce jeudi 11 juillet au sein de la rédaction de France
Info ? La machine bien huilée de la radio la plus écoutée en
France a connu avant-hier un nouveau grippage, qui démontre une
nouvelle fois que l'information dans ce pays n'est pas forcément le
but premier poursuivi par tous ses journalistes..
Un
reportage consacré à un rapport d'Amnesty Internationnal,
assimilant les attentats suicides palestiniens à des crimes contre
l'humanité, a été soudain évacué pour être remplacé au pied
levé par une interview du président de l'association France-Palestine
Solidarité, appelant au boycott des produits agricoles israéliens.
Pour
bien mesurer le sérieux de ce nouvel acte de désinformation,
il nous faut d’abord évoquer le modèle d'info en continu appliqué par
cette station d'Etat. Ainsi, l'explication emblématique fournie par les
responsables de France Info, c’est que c’est l’actualité qui
dicte la chronologie et le choix des sujets. Dès lors, les
journalistes-speakers synthétisent l'actualité au micro et les
journalistes-reporters l’illustrent par des reportages de terrain ou par
des interviews.
La
clef du succès de France Info réside dans son aptitude à coller à la
culotte de l'actualité et à diffuser et rediffuser une information,
jusqu'a ce qu’une autre, plus récente, plus significative, ne vienne la
supplanter. Ainsi, l'auditeur lambda, en une demi heure d'écoute, se
tient informé des plus récents développements de l'actualité.
Ce
11 juillet ça n'est pourtant pas l'actualité qui a décidé du cours de
l’information sur France Info ! Il semble que, concernant la
couverture des événements du Proche-Orient, les normes de travail des
radios du service public ne soient pas intransgressibles. Tout était
parti pourtant d’une démarche professionnelle et bien à sa place dans
les priorités de diffusion. France Info consacrait ce matin-là un
reportage, effectué par Frédéric Barreyre, son envoyé spécial à
Jérusalem, au rapport qu’Amnesty International avait rendu
public la veille.
Amnesty,
que personne n’a eu l’audace de soupçonner de sympathies pro israélienne,
avait remis à M. Moshé Katzav, le Président de l’Etat d’Israël,
un rapport de 44 pages réalisé ces derniers mois en Israël et dans les
territoires palestiniens; or ce rapport dénonce sans ambages les
attentats terroristes contres les populations civiles par les groupes armés
palestiniens, qu’il qualifie de crimes contre l'humanité.
Les
attentats-suicides sont donc des crimes contre l'humanité ? Lorsque
la sentence émane des observations d’un organisme indépendant et
non-aligné, il fait ainsi montre d’un impact moral que personne ne peut
plus ignorer. Ce d’autant plus qu’un dilemme existait à propos de ces
assassinats collectifs et que les médias français évitaient, jusqu’au
rapport d’Amnesty, d’envisager que la culpabilité des terroristes
palestiniens puisse dépasser, par essence et par acception, le cadre
d’un conflit régional. La plupart desdits médias refusant même le
qualificatif de terroriste pour définir de tels actes, allant
parfois jusqu’à les banaliser (l’AFP par exemple pour un assassinat
collectif à Hadera) sous un intitulé de fusillade.
Donc,
France Info, ce matin du 11 juillet, commence par faire ce que
l’information commande et diffuse le reportage de Frédéric Barreyre
une fois l’heure. Pour être précis, le document sonore de ce grand
reporter, qui entretient par ailleurs des relations très amicales avec
des membres de notre rédaction, trahit déjà gravement la transcription
de l’événement factuel, en cela qu’il ne mentionne pas
l’accusation de crimes contre l'humanité (qui figure pourtant
noir sur blanc sur le rapport, au point d’en constituer l’essentialité !
Ndlr.) mais explique qu’Amnesty se positionne contre les actes de
terrorisme.
Cette
omission professionnellement incompréhensible dénaturait complètement
le contenu journalistique de l’événement mais il était tout de même
préférable à cet autre reportage de Frédéric Barreyre, dans lequel il
avait tendu son micro, pendant 1 min 30, à un illustre inconnu qui
faisait état des consignes en vigueur chez les Palestiniens afin de
boycotter les marques de cigarettes américaine au profit des Gauloises ! C’était,
expliquait la personne, pour punir les américains de leur soutien à
l'Etat d'Israël. Pour le Coca Cola, le boycottage n’était pas de
mise, expliquait encore le spécialiste, puisqu'il était fabriqué sur
place ! Reportage passionnant et surréaliste s’il en fut, qui
mit la patience des auditeurs de FI régulièrement à rude épreuve,
toutes les heures, pendant plus de 12 heures !
Ce
11 juillet, le reportage tronqué sur le rapport d'Amnesty disparut
pourtant des ondes à 11h pour tomber à jamais dans l’enfer
hertzien ! D’ordinaire, comme je l’ai expliqué plus haut, si un
reportage est supprimé de l'antenne c'est pour être remplacé par
une actualité plus fraîche. Là pas ! Quant au temps de passage du
reportage sur Amnesty, il a été écourté… heuuuh… simplement parce
qu’il a été écourté, sans relation aucune avec les principes de
fonctionnement énoncés par le média. C’est beaucoup plus tard, en
soirée, que deux reportages traitant du même conflit vont être diffusés.
Le premier est une interview de Bernard Ravanel, le président de l'AFPS,
l'association France Palestine Solidarité.
Réalisé
par Bertrand Galichet, un des piliers de la rédaction de France Info,
l'interview a consisté à inviter les contribuables français à
boycotter les fruits et légumes en provenance d'Israël. Les stickers
appelant au boycott des fruits et légumes israéliens fleurissant déjà
dans le métro parisien depuis plus d'un mois, ça n’est dès lors
pas à proprement parler une info fraîche !
Autre
reportage, autre histoire de boycott, pour clore comme il faut cette
grande journée de radio publique et transparente : un sujet réalisé
par le correspondant de Radio Quai d’Orsay à New York qui détaillait une
campagne anti-française dans les médias américains. L’était pas fraîche-fraîche-fraîche
la French nana non plus ! Mais bon, fallait un peut de glycérine
pour faire passer l’appel au boycott des oranges d’Israël, alors,
quand on peut conclure sur la puissance des association juives américaines
et de leurs appels à boycotter la France au regard de l’attitude
anti-israélienne de son gouvernement et de ses médias, on ne va pas
laisser passer l’aubaine. Ca équilibre, pas ! Surtout que, comme
le montre mon modeste papier, il n’y a absolument pas d’anti-israélianisme
primaire sur les médias appartenant au gouvernement français, attachez
vos ceintures, on va atterrir à Ramallah, bienvenue en Palestine !
C’est que, ces émotions radiophoniques m’ayant donné des insomnies, je me suis replié sur le JT de la nuit de France2. Pour apprendre que le 9 juillet, un Palestinien de Jérusalem-Est avait été abattu par l’armée israélienne. Pas de chance pour l’info et pour l’intégrité d’Israël, le lendemain, nos amis et partenaires arabes de Jérusalem-Est m’ont appris que le pauvre type avait en fait été abattu par un autre Palestinien, qui avait sorti une arme lors d’un contrôle de sécurité à un barrage routier. De correction et de correction sur une chaîne publique française ? Vous ne demandiez pas ça sérieusement, n’est-ce pas ?
Paru
dans le Parisien du 29/01/2002
La synagogue
indésirable à la BNP
DISCRIMINATION
? Mise à distance prudente, dictée par le contexte international
ultrasensible au regard d'Israël ? Ou
"imposée"
par les récentes révélations d'affaires de blanchiment
d'argent ? Le centre communautaire de la synagogue du Blanc-Mesnil vient
tout simplement de se voir notifier par son banquier traditionnel qu'il
était désormais persona non grata . Il a jusqu'au 7 mars
pour retirer ses avoirs alimentés par les dons, quêtes et
autres célébrations. La direction de la banque, qui gère
pourtant depuis
des années le compte du centre communautaire fréquenté
par environ 450 familles, a signifié, sans aucune
explication,
qu'elle n'estimait "pas possible de poursuivre ses relations commerciales".
Plutôt
lapidaire, la lettre recommandée datée du 7 janvier, ne mentionne
aucun nom de responsable mais somme le centre communautaire de "prendre
ses dispositions", de clôturer ses comptes et de "restituer dans
le délai imparti ses carnets de chèques et cartes bleues
". Depuis trois semaines, Armand Elbaziz, le président du centre
communautaire, personnellement client
de la même
banque, fait le siège téléphonique des responsables
locaux, départementaux et nationaux de la BNP. En vain. Le
trésorier
du centre communautaire aurait-il quelque chose à se reprocher ?
Le président balaie vertement tout soupçon. " Nous n'avons
jamais eu de problème, pas le moindre retard de trésorerie
! " tonne M. Elbaziz. De l'aveu même du président du
conseil des
communautés juives de Seine-Saint-Denis, Sammy Ghozlan, la synagogue
du Blanc-Mesnil serait d'ailleurs " l'une
des rares
à ne pas être déficitaire "et disposerait du confortable
fonds de roulement d'environ 50 000 euros (328 000 F)." 95 % des rentrées
se font en chèques, le peu de liquidités provient des quêtes",
précise Sammy Ghozlan, qui s'apprête à déposer
une plainte pour discrimination raciste.
"Tout est
parfaitement transparent et d'ailleurs, s'il y avait eu la moindre infraction,
la banque aurait engagé des poursuites! Or tout a toujours été
très sain", conclut-il. La réponse de la BNP est des plus
laconiques : "Il ne s'agit nullement de discrimination, nous respectons
toutes les cultures. Mais si nous rompons nos relations avec un client,
c'est toujours pour une raison spécifique ", explique très
sérieusement Agathe Heinrich, responsable de la communication
à la BNP, avant de se réfugier derrière
le secret
bancaire.
L'affaire
qui sème l'émoi dans la communauté juive du Blanc-Mesnil
promet en tout cas d'avoir de sérieuses répercussions sur
l'ensemble
des quinze à vingt mille familles juives de Seine-Saint-Denis. Le
consistoire de Paris en a été informé. Ses dirigeants
vont saisir la Banque de France, l'Association française de défense
des usagers des banques (Afub) et la justice. "La discrimination est un
délit raciste, nous prendrons des dispositions", confirme Sammy
Ghozlan. Sans compter les centaines,
les milliers
de clients "incités" à retirer, illico, leurs comptes personnels
des mains de la BNP-Paribas.
Vu
dans Ivry ma ville de décembre 2001
«Monsieur
le Président...»
Le comité
ivryen pour la Palestine appelle à signer massivement une carte
pétition, adressée au président de la commission européenne,
pour des mesures urgentes en faveur des droits du peuple palestinien.
Les jeunes
Palestiniens «sont les premières victimes de la guerre coloniale
et de la situation d'apartheid imposèes par l'Etat d'Israël.
L'Europe ne peut rester silencieuse devant ces pratiques. C'est pourquoi,
au nom du respect des droits de l'Homme, des conventions internationales
et des rèsolutions de l'Onu, je vous demande: de suspendre l'accord
d'association liant l'Union européenne à Israël ; d'envoyer
d'urgence une force internationale de protection de la population palestinienne."
Six cents
signatures ont déjà été recueillies à
Ivry, par cette pétition initiée avec l'association des Palestiniens
en France, et adressée à Romano Prodi, président de
la commission européenne. Chaque carte est dédiée
à un enfant tué par la police ou l'armée israéliennes.
"Cette campagne
va connaÎtre un temps fort en décembre et janvier", souligne
Anne El Kouraychi, membre du comité. Dans le même temps, une
délégation du camp de Jalazone -où plus de la moitié
des neuf mille réfugiés palestiniens ont moins de 15 ans-
et du village de Jifna, prés de Ramallah, est invitée à
Ivry : parmi eux, des responsables du projet de Maison de l'enfance de
Jalazone, soutenu par le comité. De plus, en décembre, de
retour de Gaza et de Cisjordanie, deux membres du comité, qui participent
à une mission civile pour la protection du peuple palestinien, témoigneront
sur la situation.
Trois questions à Laurent Cathala
Lundi 18 février 2002 in Le Monde Propos recueillis par Xavier Ternisien
1 Député et maire (PS) de Créteil (Val-de-Marne), vous avez été obligé d'interrompre votre discours sous les huées, lors d'une manifestation contre l'antisémitisme organisée au centre communautaire de votre ville, le 13 janvier. Comment avez-vous vécu cet incident ?
J'ai été interrompu à deux reprises. D'abord quand j'ai cité le nom de Théo Klein, ancien président du CRIF ; ensuite, quand j'ai dit qu'on pouvait "être un ami d'Israël sans approuver la politique d'Ariel Sharon". Les responsables communautaires étaient aussi gênés que moi par ce qui s'est passé. Depuis vingt-cinq ans que je suis maire de cette ville, j'ai noué de profondes amitiés dans la communauté. Je lui ai toujours dit ce que je pensais. Je ne regrette rien. Il fallait que je réagisse si je voulais préserver une certaine cohésion sociale dans ma ville. Je ne peux pas laisser désigner une certaine catégorie de la population, les jeunes d'origine maghrébine, comme responsables des actes commis contre des juifs en l'absence de preuves.
2 Depuis le début de l'année, une école juive a été incendiée à Créteil et une synagogue a été fracturée. Comment interprétez-vous ces événements ?
La situation décrite en termes de violences ou d'actes antisémites ne correspond pas toujours à la réalité. Je vais vous donner deux exemples.
Dans la fameuse liste des 300 actes antijuifs diffusée par le CRIF, il est dit qu'une centaine de mezouzot [signe religieux fixé au seuil des maisons] ont été arrachées des portes dans un immeuble de Créteil. Je connais cet immeuble. Il n'y a que 60 appartements, et peut-être une vingtaine de familles juives... Il ne peut y avoir 100 mezouzot. Les trois auteurs de la tentative d'effraction de la synagogue ont été interpellés et jugés. Ils s'appellent Mamadou, Dimitri et Sébastien. Aucun n'est d'origine maghrébine. L'un d'eux est le fils d'une employée qui travaille au centre communautaire. Je doute qu'il ait agi par antisémitisme. Selon toute vraisemblance, ces jeunes voulaie! nt voler.
3 Vous ne croyez pas à une flambée d'antisémitisme ?
Dans le quartier du Mont Mesly, où se trouve la plus forte communauté maghrébine, aucun débordement n'a été constaté. La mosquée est au rez-de-chaussée d'un immeuble, à côté d'une famille de tendance Loubavitch. Il n'y a jamais eu aucun problème. Je pense sérieusement que Créteil a été le terrain d'application d'une campagne dépassant la réalité locale.
Le vrai visage de Le Pen :
LES PAROLES
J'ai dit que les chambres à gaz étaient un POINT DE DETAIL de l'histoire de la deuxieme guerre mondiale. Je dénie que ces propos aient quelque caractère antisémite. Je les maintiens. JEAN-MARIE LEPEN Grand Larousse: C 'est un détail = cela n 'a pas d 'importance...
"J'avoue encore aujourd'hui ne pas comprendre pourquoi le jeu de mots "Durafour-Crématoir" serait antisémite." JEAN-MARIE LEPEN
"Je trouve artificiel de faire venir des joueurs de l'étranger et de les baptiser équipe de France. (...) La plupart des joueurs français ne savent pas ou ne veulent pas chanter la Marseillaise." JEAN-MARIE LEPEN
"Alain Juppé vit dans la corruption, par la corruption et pour la corruption. (...) il dirige une association de malfaiteurs(...). Je prends l'engagement, devant le peuple français, que, quand le FN sera au pouvoir,tous ces malfrats, tous ces bandits, devront non-seulement rendre des comptes mais rendre gorge!" JEAN-MARIE LEPEN
"L'affirmation que votre corps vous appartient est tout à fait dérisoire. Il appartient à la vie, et aussi en partie à la nation." JEAN-MARIE LEPEN "Ils (les immigrés) vont nous ruiner, nous envahir, nous submerger, coucher avec nos femmes et nos fils." JEAN-MARIE LEPEN
LE PROGRAMME
"Une totale liberté de licenciement" J-M Le Pen
"Suppression du SMIC pour les jeunes" J-M Le Pen
Suppression des lois Auroux" Soit la 5è semaine de congés payés,
Suppression de la retraite à 60 ans,
Suppression de la limitation de la durée du temps de travail à 39 heures.
"La fixation libre du salaire entre employeur et employé" Pour la France : programme du FN (p. 155)
"L'impôt sur le revenu sera progressivement supprimé, la compensation se fera par l'augmentation de la TVA" B. Mégret dans : L'alternative nationale : les priorités du FN
"Chacun devrait pouvoir librement définir le degré de protection qu'il désire pour lui-même et sa famille." J-M Le Pen.
CE QU'ILS ONT DEJA FAIT
A Marignane
Suppression de la fourgonnette municipale des Restos du Coeur
Amputation de 30 000 F de la subvention du centre aéré
A Orange
Fermeture d'un foyer d'hebergement de SDF
Fermeture de 3 centres sociaux sur 5 Diminution de plus de 50 % de la subvention de la mission locale pour l'emploi
A Toulon
Augmentation des impôts locaux de 5,5%
LES POTES DE LEPEN ET DE SON MOUVEMENT
Léon Gaultier: ancien lieutenant Waffen SS
Gilbert Gilles : ancien adjudant Waffen SS, ancien membre de l'OAS
Marc Augier : Alias Saint-Loup. Ecrivain, ex-SS
Pierre Busquet : Ancien de la division Charlemagne
Victor Barthélemy : Ancien de la légion des volontaires français contre le Bolchevisme (LVF)
Paul Malaguti : Membre du Parti Populaire Français, montant la garde devant le maison de la Gestapo à Nice, pendant que des résistants se faisaient torturer (Canard enchainé du 26 fevrier 1992)
Roland Gauguillot : Ancien membre du gouvernement de Vichy
Pierre Sergent : Ancien de l'OAS ETC...ETC..
Petite leçon d'histoire européenne
Allemagne 1923 :
Pour
la première fois, après un putsch minable raté à Munich, le parti
Nazi apparaît aux élections législatives... il fait à peu près
6%. Tout le monde considère ces gens-là comme des clowns. Hitler
est en prison.
Il écrit Mein Kampf.
Allemagne 1928 :
Elections
législatives en Allemagne. Streseman(socialiste) est renversée par
une majorité plutôt conservatrice (Hindenburg) à cause de deux problèmes
fondamentaux : l'insécurité et le chômage. Les nazis approchent
les 20% mais
personne n'en parle vraiment. Les conservateurs s'appuient sur le
report de voix...
Allemagne 1932 :
Aux
élections présidentielles (suffrage indirect),c'est la grande surprise
: Hitler arrive au second tour des élections alors que tout
le monde s'accordait à dire que l'Allemagne allait virer à
gauche (percée des communistes donc de l'extrême gauche de l'époque
qui condamnent les socialistes).
Hindenburg bat Hitler 60% contre 40%.
L'Allemagne respire... mais s'habitue à cet orateur de talent...
Allemagne - Janvier 1933 :
Les élections législatives sont remportées par le parti Nazi et Hindenburg appelle Hitler à la chancellerie... L'abstention avait atteint les 34%
On connaît la suite : pas d'amalgame il n'est pas Hitler mais il est réellement dangereux.
Chirac pas si malhonnête que ça par rapport au Paon :
- reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale (Redressement de 1,4 Millions de Francs).
- reconnu coupable d'apologie de crime de guerre dont la déportation (27/03/1986) pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler".
- reconnu coupable d'antisémitisme insidieux (09/07/1986).
- reconnu coupable de banalisation d'actes jugés constitutifs de crimes contre l'humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale.
- reconnu coupable de captation d'héritage (1994). 5000F à verser par Le Pen.
- reconnu coupable d'agression d'un candidate socialiste (29/09/1998). 3 mois avec sursis, 20 000F d'amende, 2 ans d'inéligibilité.
- reconnu coupable d'avoir tenu des propos sur l'inégalité des races avec B.Megret (25/11/1998). Condamné à verser 10 000F a L'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
BRUNO MEGRET (leader FN) a été :
- reconnu coupable d'avoir tenu des propos sur l'inégalité des races avec J.M. Le Pen (25/11/1998). Condamné à verser 10 000F a L'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
CATHERINE MEGRET (Maire de Vitrolles) a été :
- reconnue coupable de provocation publique à la discrimination raciale pour des propos sur l'inégalité des races et sur des mesures municipales discriminatoires (3 mois de prison avec sursis et 50 000 francs d'amende).
- reconnue coupable d'injures envers un ancien employé de Vitrolles (16/02/1998). Renversé par une voiture le jour du second tour des municipales, cet homme a été traité de "délinquant" par C.Megret sur C+. 2 mois avec sursis, 20 000F d'amende.